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 Just love me [Uriel - Hot]

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Acacio Mordho
Acacio Mordho

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MessageSujet: Just love me [Uriel - Hot]   Just love me [Uriel - Hot] EmptyDim 19 Nov - 22:05


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Violentes émotions que voilà, alors que Camille s’est de nouveau enfuie, ne laissant derrière elle que de nouveau vestiges, que de nouveaux tourments. Cœur oppressé, je suis à présent seul avec cet enfant dont je ne connais pas grand-chose, dont je sais à peine m’occuper. Comment faire pour être un bon père, alors qu’au final, moi-même je ne sais pas me prendre en main. Alcool, sexe, luxure, débauche, je passe pas bien des étapes, ne laissant aucun répit à ce corps qui est le mien. Et pourtant, en ce jour, c’est vers l’entreprise de mon père que je me dirige. PDG en vacances à l’étranger, je sais que je ne risque pas de le croiser, de l’affronter. Trop de choses à lui reprocher, je le déteste plus que je ne le respecte, mon amour pour lui s’étant éteint face aux révélations de Camille. Il l’avait payé pour l’éloigner, pour me priver de mon enfant à naître, lui offrant cet argent qu’elle avait accepté. A présent, je ne suis plus qu’une ombre parmi bien des silhouettes, laissant ma voiture prendre cette place réservée au patron. Entreprise qui porte mon nom, je ne pense pas que quiconque viendrait me faire une réflexion. Habillé d’un simple jeans, d’une chemise noire, d’une veste en cuir, je sors, cigarette au bec. Yeux rougis par le manque de sommeil, par les cauchemars qui me hantent, par les nuits passées à me lover entre différents bras. Je suis là pour lui et seulement pour lui…Journées qui se sont écoulées, où il n’a jamais pu se libérer. Son petit ami se ferait-il des idées ? Sentirait-il l’infidélité de celui qui partage sa vie depuis plusieurs années ? Peut-être, mais qu’importe, j’ai besoin de le voir, de lui rappeler que je suis là, que son désir pour moi ne peut-être effacer.

Mes doigts viennent appuyer sur le bouton de l’ascenseur, cigarette qui tombe sur le sol, que j’écrase de la pointe du pied. Un bip résonne, les portes de la machine de fer viennent à s’ouvrir. Dernier étage…j’appuie, m’appuyant sur cette paroi froide, le regard vide, le regard froid. Je n’aime pas ça…qu’il m’échappe, qu’il ne me revienne pas. Les étages défilent, se ressemblent. Des centaines d’employés travaillent à cette heure de la journée, moi, mes cours sont terminés, je peux donc aisément profiter de cette fin de journée. Un nouveau bip résonne, m’indiquant mon arrivée à cet étage destiné. Je me décolle de la paroi, traversant les portes pour atterrir dans des bureaux classieux ou la réceptionniste pose son regard vert sur ma silhouette. « Monsieur Mordho ? Que puis-je pour vous ? Votre père est actuellement en vacances. » Signe de la main pour la faire taire, je dis simplement d’une voix neutre. « Je ne suis pas là pour lui, Uriel est-il là ? » « Hm…il est en réunion. » Simple réponse tardive, que je ne prends pas en compte. Déjà, je marche vers ce bureau qui est le sien, connaissant l’endroit comme ma poche. Sans prévenir, sans demander mon reste, je m’engouffre dans cette grande pièce vide aux stores sombres cachant les vitres. Je me pose sur sa chaise de bureau, comme si j’étais maître des lieux. Photo de cet homme qui partage sa vie, j’ai tôt vite fait de la retourner, de la coucher pour ne plus l’avoir dans mon champ de vision. Ordinateur que j’ouvre, dont le mot de passe ne m’est pas inconnu, je flâne dans ses mails, complètement sans gêne. Quelques mails personnels, quelques mails de boulots, rien de bien grave en soit, mais je ne cherche pas plus loin non plus.

Porte qui s’ouvre. Mon regard se lève vers la silhouette masculine d’Uriel, cet amant dont je ne sais aisément pas me passer, qui fait battre un peu plus fort mon palpitant à sa simple vue. « Vu que tu ne daigne spas trouver du temps pour moi, il a fallu que je me déplace…mais peut-être que t’étais trop occupé avec le cul de ton mec. » Reproches évidents, cinglants. Je n’ai pas ma langue dans ma poche, encore moins lorsqu’il s’agit de cette jalousie qui me bouffe, qui me dévore. Je plonge mes iris enflammées dans les siennes, le provoquant, lui montrant ce mécontentement qui me vrille l’estomac.


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Dernière édition par Acacio Mordho le Mer 22 Nov - 22:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Just love me [Uriel - Hot]   Just love me [Uriel - Hot] EmptyDim 19 Nov - 23:20


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Un bruit sourd, assourdissant même vient d’envahir ma chambre. J’enfouis ma tête sous mon coussin en grognant. Mon petit ami me supplie d’éteindre le réveil. Je frappe dessus violemment pour le faire taire. Bordel ce que je déteste le matin. Je me résigne à me lever, obligations professionnelles obligent. Il est six heures trente, mes pieds se posent sur le parquet froid de la chambre, un frisson me parcourt le dos comme d’habitude. Je ne suis vraiment pas du matin, je pousse un soupir à la simple pensée qu’une longue journée m’attend encore. Le PDG et donc mon patron est en vacances à l’étranger et étant le Co-PDG je suis dans l’obligation de le suppléer. Réunions tous les jours ou presque, rendez-vous professionnel, entretien, négociations et autres tâches que je dois gérer. Je prends une longue douche chaude comme chaque matin, la tête sous l’eau pour me réveiller. Habillé d’un costume noir, d’une chemise blanche, je m’énerve devant le miroir pour nouer ma cravate. Je pousse un juron, avant de voir apparaître mon petit ami derrière moi complètement hilare. Je lui lance un regard noir, alors qu’il vient m’aider. Je lui adresse un sourire en guise de remerciement et le prévient que je suis déjà en retard. En fait, c’est encore une excuse pour ne pas me confronter à lui. Depuis mon début de relation avec Acaccio, les remords me rongent mais je ne veux pas affronter la vérité. Je jette un coup d'oeil à l’horloge qui trône dans le salon : sept heures trente, parfait. J’enfile mes chaussures, prends tous mes dossiers et autres matériels nécessaires à mon travail. Comme tous les matins, je prendrais mon petit déjeuner en route. J’embrasse furtivement l’homme qui partage ma vie avant le lui lancer un « à ce soir » et de claquer la porte. Je n’arrive pas à me résoudre à tout lui avouer, mais la situation devient de plus en plus délicate. Heureusement pour moi, il ne se doute de rien, mais combien de temps cela va-t-il durer ? Aucune idée. Au volant de ma voiture, je démarre en trombe sans le vouloir. J’arrive en avance comme toujours me garant devant l’énorme bâtiment Mordho. Je prends soin de fermer mon véhicule à clé avant d'entrer dans l’entreprise. La porte coulissante s’ouvre, peu de monde est présent à cette heure-ci. Je salue les quelques personnes, un sourire sur mes lèvres. A chaque fois que je franchis les portes, je me sens dans un autre monde, le mien.

Je prends l’ascenseur pour me rendre à mon bureau, quatrième étage. Le personnel arrive peu à peu, tout comme mon assistante. Je lui adresse un large sourire, la saluant. Sans que je n’ai besoin de demandé celle-ci dépose sur mon bureau mon café noir. Cela fait quelques temps que je ne prends plus mon petit déjeuner à la maison, j’évite les confrontations avec mon petit ami. Je flippe et je fuis. Sortant mes dossiers, je lève les yeux vers mon assistante.

« Quel est le programme aujourd’hui ? », lui dis-je, en buvant une gorgée de mon café. Elle me fait un planning détaillé, dans les moindres détails. Rendez-vous avec un potentiel partenaire à huit heures trente, réunion de début de semaine pour donner les directives et objectifs puis conférence avec le grand patron pour un débrif, oui même en vacances Monsieur Mordho aime avoir la main mise sur son entreprise et enfin réunion à quatorze heures avec de gros clients. Je la remercie, lui indiquant qu’elle peut retourner à son poste. Je me laisse tomber sur mon fauteuil, feuilletant le dossier pour ma première réunion. J’ai toujours ce besoin de connaître les moindres détails, d’être infaillible sur tous les sujets. Je suis perfectionnisme parfois même un peu trop. La matinée passe à une allure folle, je ne vois pas le temps défilé. Il est une heure lorsque je termine la conférence avec le PDG. A peine une heure pour manger, je me dégotte quelques choses à grignoter entre deux dossiers. A quatorze heures, la plus importante réunion débute. Je quitte mon bureau me tournant vers mon assistante.

« Je ne suis présent pour personne ».

Quinze heures trente et me voilà sorti de la salle de réunion, tout sourire, serrant la main des personnes présentes. Je les raccompagne jusqu’à l’ascenseur. Je suis plutôt fier de moi, l’entreprise a décroché un gros contrat. Marchant d’un pas décidé vers mon bureau, je me fais interpeller par mon assistante.

« Monsieur Mills, Monsieur Mordho est dans votre bureau », me dit-elle. Je fronce alors les sourcils, ne comprenant pas. Elle s’empresse alors d’ajouter « Le fils du PDG, je n’ai pas eu le temps de répondre qu’il était déjà entré dans votre bureau, je lui ai pourtant dis que vous étiez en réunion ».

Acaccio, fais chier. Oui je l’avoue, je l’évite depuis quelques temps, j’adresse un sourire forcé à la jeune femme face à moi, lançant un « c’est bon je m’en occupe ». Je pousse un soupir, me dirigeant vers mon bureau. J’ouvre la porte et entre dans la pièce, assis sur mon fauteuil, le brun fait comme chez lui. Je claque la porte, portant mon attention sur Acaccio. Je ne m’attendais pas à sa venue, c’est vrai. Il faut dire que je l’ai cherché. Depuis quelques jours, je repousse toujours ses demandes parce que je me sens coupable de tout ça. Et pourtant, je prends une décharge quand ses yeux se posent sur moi. Acaccio Mordho est ma putain d’addiction à laquelle j’arrive pas à dire non. C’est un carnage, je n’arrive pas à décrocher, à chaque fois je me dis que c’est la dernière et à chaque fois je replonge. Comme un cercle vicieux dans lequel je suis tombé. Ses paroles claquent dans les airs, et ses yeux me transpercent. Notre histoire est allée trop loin, si loin qu’aucun de nous n’arrive à la contrôler. La jalousie et la possessivité nous rongent. Je m’avance alors lui faisant face.

«Excuse moi petit prince de t’avoir obligé à te déplacer », ironie bien entendu, j’ajoute à ses reproches. « dixit le mec qui se fait la moitié de la ville, tu me diras du coup tu es le mieux placé pour parler de ce sujet n’est-ce pas ? ». Et non, il n’est pas le seul à se faire bouffer par la jalousie, je ne suis pas dupe, je sais qu’il passe de lit en lit la plupart du temps. Alors non, je ne supporte pas qu’il vienne me faire la morale et me lancer des reproches aussi cinglants. Je l’observe, restant de marbre.

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MessageSujet: Re: Just love me [Uriel - Hot]   Just love me [Uriel - Hot] EmptyLun 20 Nov - 9:58


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Minutes qui s’écoulent, qui font que ma patience est mise à rude épreuve. Rapprochement flagrant avec Nolan, j’avais comblé le vide d’Uriel en sa compagnie, laissant le pouvoir aphrodisiaque de mon amant s’emparer de moi à plusieurs reprises. Pourtant, mon aîné semble manquer à l’appel et ce, jour après jour, me laissant dans un état perplexe. Pensait-il qu’il pouvait ainsi m’échapper ? Allait-il mettre un terme à cette liaison ? Je sais que ça serait la meilleure chose à faire, Uriel étant en couple depuis plusieurs années. Pourtant, cela ne l’a jamais empêché de finir sous mes draps, de partager un instant complice et bien plus intime en ma compagnie. Fauteur de troubles, je brisais ce couple qu’ils formaient ensemble, envieux, désireux de cet homme dont j’étais sans nuls doutes dépendant. Je me déteste autant que je ne peux m’arrêter, stopper ces rencontres, nos retrouvailles endiablées. Je me déteste pour priver cet inconnu de l’homme qu’il aime, lui volant sournoisement l’espace de quelques heures, parfois d’un weekend ou les excuses d’un voyage d’affaire fait généralement l’affaire. C’est plus fort que moi, essayant de ne pas penser aux conséquences, ou encore, au fait que lorsqu’il rentre, un homme l’attend sagement chez lui, le regard pétillant…Il s’endort à ses côtés, se réveiller contre lui, le retrouve une fois sa journée terminée et ça, j’ai de plus en plus de mal à le concevoir. Jalousie maladive, dévorante, qui me brutalise un peu plus à chaque instant. Alors oui, j’ai décidé de venir le retrouver, de le mettre face à la réalité. Il ne peut pas tout stopper, je refuse qu’il le fasse, j’ai bien trop besoin de ce qu’il m’offre, de ce qu’il peut me faire ressentir. Alors oui, égoïstement, je ne pense qu’à moi, qu’à mon plaisir, qu’à mes besoins. Qu’importe, je le vis bien.

Lorsque j’entends la porte du bureau s’ouvrir, mon regard foncé vient se poser dans le sien. Froid, en colère, piquant, je ne cache pas mon mécontentement. Je ne suis pas doué pour cacher quoi que ce soit en sa présence. L’idée de le savoir dans les bras d’un autre me donne la nausée, me donne de l’urticaire. Paroles qui viennent éclater dans la pièce, je n’élève néanmoins pas la voix, laissant mon timbre parler pour moi. Vibrant, cassant, cinglant, je ne me gêne pas pour lui faire part de ma façon de passer et ce, dès le départ. Il approche, je le suis du regard. Il est beau…éternellement beau. Je ne peux que le dévorer des yeux inconsciemment, comme un drogué en manque de sa dose quotidienne. Uriel est le genre d’homme qui attire, qui donne envie de toucher sa peau du bout des doigts, de plonger notre regard dans le sien ou encore, de vouloir sentir notre corps lové dans ses bras. Foutue beauté éternellement grisante ! Sa réponse ne m’étonne pas, encore moins les reproches qui sont de plus en plus nombreux face à notre liaison malsaine. Jalousie aussi bien de mon côté que du sien, je ne peux néanmoins m’empêcher de rétorquer. « Ce n’est pas moi qui suis en couple, je ne dois rien à personne Uriel, contrairement à toi. » Oui, cette excuse, elle revient bien trop souvent. Volage, libre, indomptable, je ne possède pas d’engagements, pas de chaînes pour me tenir, me retenir. Je peux coucher avec qui je veux sans rien devoir à personne, préférant ne plus m’attacher, bien qu’avec Uriel, inconsciemment, mon palpitant soit déjà dompté et en colère. Cruelle évidence que je refuse d’admettre…Faisant un demi-tour avec la chaise, je glisse hors de celle-ci, approchant d’Uriel tout en posant mes fesses sur le coin de son bureau.

« Tu m’évites et, je déteste cette idée…Ton cher et tendre à des doutes ou quoi ? Et ne me dit pas que tu n’as pas trouvé deux ou trois heures pour les passer avec moi, parce que tes mensonges ne fonctionnent pas avec moi ! » Vibrement qui vient tinter le timbre de ma voix, je serre les dents, ne le lâchant pas des yeux. Je ne suis pas ici pour me battre, non, je suis ici pour lui rappeler ce que nous sommes, ensemble, à deux, chose que j’ai tendance à oublier. Poussant un long soupire, je fini par adopter un comportement plus calme, décidant de m’y prendre autrement. Je sais que tenir tête à Uriel ne fera que nous faire foncer droit dans un mur, déclenchant une énième dispute sur ce sujet sensible qu’est son infidélité et mon esprit volage. Mais la question que je ne cesse de me poser est…l’aime-t-il encore ? Lui, cet homme qui partage sa vie, qui dort à ses côtés fait-il encore battre son cœur ? Cette idée me révulse, me donne envie d’hurler, mais je m’abstiens. Me redressant, je viens me placer en face de lui, déposant mes mains sur son torse, glissant un doigt entre deux boutons de sa chemise pour frôler la peau de son poitrail. « A croire que tu ne veux plus me voire…Où que tu as décidés de te préoccuper de lui et seulement de lui. » Cette évidence m’arrache une grimace que je ne peux contenir, comme à chaque fois que je parle de lui. Pauvre mec que je ne connais pas et que, pourtant, je déteste autant que j’envie sournoisement pour posséder ce que je n’ai pas constamment. Uriel. Me mordant l’intérieur de la joue, je viens planter mon regard dans le sien, ne cessant de frôler sa peau du bout de mon doigt.



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MessageSujet: Re: Just love me [Uriel - Hot]   Just love me [Uriel - Hot] EmptyLun 20 Nov - 21:05


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Je ne m’attendais pas à le voir se pointer dans l’entreprise de son père et encore moins être assis là devant mon bureau son regard me transperçant. Je déteste sa façon d’agir, de s’imposer dans ma vie pourtant je n’arrive pas à me résigner, à lui dire de se barrer là maintenant et de me laisser vivre ma vie. Ce jeu est devenu bien trop dangereux, je vais finir par me brûler les ailes. Je sais qu’un jour ou l’autre c’est toute ma vie qui va voler en éclat. Elle ressemble à une cocotte minute sur le point d’exploser. Et je sais que je vais prendre le retour en pleine tronche, alors pourquoi je continue ? Pourquoi je m’obstine ? Comme un drogué en manque de son rail de coque, je ne peux renoncer à la seule chose qui me fait me sentir vivant. Et pourtant, cette relation est nocive pour l’un comme pour l’autre, on se détruit autant que l’on se désire. Parfois je le déteste, lui et son sale caractère, ses mots, ses gestes et son sourire. Je déteste sa façon de me faire culpabiliser, de me rendre jaloux. Il sait l’emprise qu’il a sur moi mais je sais aussi celle que j’ai sur lui. Comme un cercle vicieux dans lequel on s’est fais emprisonné. Je n’arrive plus à me défaire, à me résoudre de sa présence. Je délaisse de plus en plus mon couple, ment à mon petite ami en inventant toutes sortes d’excuses pour éviter d’être à la maison. Je sais que je suis le pire des connards, mais c’est plus fort que moi. Le problème c’est que j’en ai marre moi aussi de devoir partager, je sais ce que fais Acacio de la plupart de ses soirées et ça me tue. Ça me bouffe de l’intérieur quand je l’imagine dans les draps d’un autre.

Je l’observe, mes yeux dérivent sur le cadre baissé avant de se reposer sur lui. Maudit sois-tu Acacio Mordho, toi et tout ce qui fait que je ne peux plus décrocher. Encore et toujours, les reproches fusent, à l’entendre je suis le seul salaud de l’histoire. Sauf qu’on est deux là dedans. Alors non j’ai pas trouvé le temps ou plutôt je n’ai pas voulu le trouver. J’ai essayé de doucement me détacher de cette dangereuse relation mais encore une fois il a fallut qu’il revienne à la charge, qu’il revienne me chercher. Il sait le mal que ça me fait. Je me déteste, je nous déteste. Et malgré toute cette rancœur, mes yeux se baladent sur lui comme si je ne pouvais faire autrement. Je remarque ses yeux rougis et cernés, fronçant les sourcils je me demande ce qui se passe. Ça y est je recommence, je m’inquiète et me question sur le pourquoi du comment. Je me fais violence pour revenir à la réalité. Lorsque ses yeux se posent sur moi je reçois une décharge, foutu pouvoir qu’il peut avoir sur moi.

 « Comme tu le soulignes si bien, je suis en couple. Mais à ce que je sache ce n’est pas avec toi donc je ne te dois rien Acacio. » 

Et bam, encore une de ses paroles blessantes, cinglantes, qui résonne dans la pièce et qui laisse une certaine amertume. J’en ai assez de ses reproches incessants, je ne suis pas à sa disposition. Il ne se gêne pas pour aller coucher avec la moitié de la ville, alors non, je ne supporte pas qu’il me dise que j’ai des comptes à rendre. Il est la cause de tout ça et il le sait. Oui, lui non plus n’a aucun compte à me rendre, mais merde j’ai juste l’impression d’être un mec parmi tant d’autres qu’il se fait quand il en a envie. Je le regarde se lever et me faire face, s’installant sur le rebord de mon bureau. Je le dévore totalement, une pensée malsaine me traverse l’esprit. Je me gifle violemment. Lorsqu’il ouvre la bouche pour rétorquer à nouveau, je plante mes yeux dans les siens. A l’entente des ses dires, ma mâchoire se crispe violemment, je déteste qu’il l’évoque qu’il le mêle à nos disputes.

« Non il n’a aucun doute, enfin je ne pense pas, je ne sais pas on ne parle pas beaucoup en ce moment.. Et non je n’ai pas trouvé deux ou trois heures pour toi, ou plutôt je n’ai pas eu envie de les trouver, je suis désolé.. » 

Ma voix se brise, les mots embaument la pièce et résonnent. Je sais que je suis blessant, mais je n’ai pas envie de mentir. Je n’ai pas l’habitude d’avoir la langue dans ma poche, je dis toujours ce qui me dérange. Je n’ai pas envie de lui cacher le fait que je l’évite depuis quelques temps. A quoi bon ? De toute façon, Acacio est loin d’être dupe. Je le vois se radoucir tout de même, il sait, comprend pourquoi j’agis ainsi. Nous savons tous les deux qu’il vaut mieux arrêter cette dispute. Pourtant, chaque fois que nous nous retrouvons, nous ne pouvons pas nous empêcher de déclencher une tempête pour ensuite nous radoucir. Ma mâchoire n’est plus si crispé, mon corps se détend peu à peu.  Je le vois se redresser et me faire face. Ses mains sur mon torse, il joue avec les boutons de ma chemise. Une nouvelle décharge électrique parcourt mon corps tout entier. Je pousse un soupir, massant ma nuque. Je relève mon visage vers lui.

« C’est juste compliqué pour moi d’accord ? Je voulais juste prendre un peu de recul..» ses doigts ne cessent de se faufiler pour toucher ma peau, je plonge mes yeux dans les siens tout en ajoutant. « Non je ne me préoccupe pas de lui, enfin pas plus que d’habitude. Tu sais que c’est compliqué pour moi. »

Non, je ne cherche aucune excuse, je suis dans cette situation de mon plein gré mais j’avais jamais pensé de tout cela prendrait autant d’ampleur. Je viens poser mes mains sur ses hanches de façon naturelle, comme si elle m’appartenait, comme si elle était à moi seul. Mes mains se serrent sur son corps, ne voulant plus le laisser s’échapper. Je murmure un « désolé » pour toute excuse.

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MessageSujet: Re: Just love me [Uriel - Hot]   Just love me [Uriel - Hot] EmptyMar 21 Nov - 20:06


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Dépendance radicale, je sais que ce n’est pas bien, que ce n’est pas une attitude à adopter. Uriel est en couple, il est avec un homme depuis bien des années et moi, je suis en train de bousiller. A chaque fois que je me dis que ça sera terminer, que je vais le libérer, je perds mes moyens et oublie mes bonnes résolutions. Uriel est tout ce que j’aime. Beau, intelligent, caractériel, élégant, travailleur. Si mon cœur n’était pas en souffrance, j’aurais certainement pu lui demander d’abandonner l’homme qui partage sa vie pour moi, pour m’aimer, pour se réveiller à mes côtés chaque jour qui passe. Non, à la place, je m’entête à continuer sur cette voie rocailleuse. Malheureusement, nos disputes sont souvent assez violentes, pleines de mots dits pour faire mal, pour toucher plus que de raisons. La preuve en est, Uriel me balance en pleine gueule qu’il est certes en couple, mais pas avec moi. Je me tends, mon visage change. Je suis touché plus que nécessaire, il savait où appuyer pour faire mal, pour me faire réagir. « Effectivement, tu ne me dois rien, mais moi non plus ! Je donne mon cul à qui bon le voudra, ça ne te regarde en rien. » Je peux également toucher une corde sensible. Oui, je sais également ou frapper, je sais également quels mots lâcher pour qu’il se sente mal, qu’il se sente mis de côté. Si il veut s’amuser sur ce terrain glissant, alors, qu’il en soit ainsi, je peux sans souci jouer les cartes verbales douloureuses. Mes poings se serrent, mon regard plonge dans le sien. Je suis furax et ça se voit, ça se ressent dans le crisspement de mes muscles, au timbre de ma voix. Je déteste être touché de la sorte, qu’il puisse si facilement m’atteindre.

J’ai envie de lui envoyer mon poing dans la gueule, de lui faire ravaler ses mots. J’ai envie qu’il cesse de le voir, ou encore, qu’il cesse de le faire passer avant moi. Je suis égoïste, certes, mais je le sens me glisser entre les doigts. Comme de l’eau qui s’écoule, goute par goute, alors que je colle désespérément mes mains l’une contre l’autre. La dispute est là, sur le point d’imploser, d’exploser. « Ok… » C’est tout ce que je parviens à dire, alors qu’il m’avoue ne pas avoir voulu trouver du temps pour moi. Mon regard se détourne légèrement, je dois trouver un moyen de le ramener, de faire en sorte que ce temps, il daigne le trouver à nouveau. Je pourrais très bien m’en aller, claquer la porte et lui dire d’aller se faire foutre. Mais pas aujourd’hui, non, ce n’est pas mon but. Poussant un soupire lasser, je fini par aller vers lui, mes doigts jouant avec les boutons de sa chemise, le bout de ceux-ci touchant ce torse que j’avais si souvent dessiner du bout des doigts. Aujourd’hui, je m’incline, demain ça ne sera sûrement pas le cas. J’ai mauvais caractère, très mauvais caractère, comme lui, mais pour l’heure, je sais qu’une erreur pourrait le pousser à s’en aller, à me quitter. Hors, ce n’est pas ce que je veux, que du contraire, je veux l’enchaîner davantage à moi, à mon corps. Je veux qu’il ressente ce manque que j’ai ressentis durant plusieurs jours, cherchant sa chaleur auprès d’autres personnes. Ange, Nolan et d’autres…Ils m’apportent tous quelque chose de différent, mais Uriel m’offre quelque chose de bien plus différent. Avec Nolan, notre rapprochement est flagrant, mais ce n’est pas encore aussi expressif qu’avec Uriel, il s’en faudrait de peu pourtant pour que je décide de tout plaquer pour quelque chose de moins compliquer.

« Je sais, mais ça l’est tout autant pour moi Uriel… » Dis-doucement alors que ses mains viennent encadrer mon corps, me tenant fermement, possessivement, chose que j’aime véritablement venant de lui. Je fais glisser mes mains le long de son torse, faisant en sorte de venir les positionner dans sa nuque alors que mon regard s’ancre dans le sien. « C’est juste que…tu sais bien que je n’aime pas ça, ne pas avoir de tes nouvelles… » Les grands discours, ce n’est pas mon fort et il le sait. Alors, à la place, j’approche mon visage du sien, venant déposer un baiser sur ses lèvres. Mon corps se rapproche du sien, venant se coller à celui-ci, presque s’y lover. Mes doigts montent vers ses cheveux, y disparaissent, s’y accrochent. Je soupire, cette chaleur commençant déjà à m’enivrer. Effet constant qu’il a sur ma personne, et ce, dès que je me retrouve proche de lui. Mes lèvres s’entrouvrent, quémandant plus d’intimité alors que ma langue vient chercher la sienne. Je le fais exprès, bien décidé à le faire surchauffer, mon bassin s’appuyant davantage contre le sien, lui rappelant à quel point il ne peut résister à cette danse que nous savions si bien partager. Détachant mes lèvres des siennes, je murmure doucement, enjôleur. « Et si tu me montrais à quel point tu es réellement désolé… » Invitation subtile, indécente que je ne nie absolument pas. Mes dents s’emparent de la peau de son cou, mordillant légèrement celle-ci avant d’y déposer un baiser plus sensuelle, plus électrisant en guise de tentation, de besoin de le faire céder, de le faire sombrer avec moi dans cette folie bien trop répétitive.



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MessageSujet: Re: Just love me [Uriel - Hot]   Just love me [Uriel - Hot] EmptyMar 21 Nov - 22:06


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Chaque dose d’Acacio m’éloigne un peu plus du vide, je l’ai dans la peau et dans la tête, tout le temps, à chaque instant. Et pourtant, je n’arrive pas à me résoudre à quitter celui avec qui je vis depuis six ans. Peut être que j’attends que Mordho me le demande. Le ferais-je s’il me confronté à cela d’ailleurs ? Très certainement, oui, au vue, de cet attachement, de cette liaison à laquelle je n’arrive à renoncer. D’habitude, Acacio n’est pas le genre de mec qui m’attire. Il m’énerve plus qu’autre chose à vrai dire. Son arrogance et son sale caractère me mettent souvent hors de moi. Il se permet tout, n’ayant aucun filtre ni aucune gêne. Il agit parfois comme un gosse de riche qui pense que le monde est à ses pieds. Aussi paradoxal que cela puisse être, sa personnalité me fait le détester autant qu’elle me fait l’aimer. Parce que oui, mon cadet n’en a pas la moindre idée, mais je suis littéralement tombé amoureux de lui. Même si, je me force à résister, je ne peux pas me voiler la face, néanmoins je garde cela pour moi, ne voulant pas faire voler ma vie en éclats. Notre relation est toxique mais elle est aussi mon addiction. Malheureusement, je sais que je suis le seul de nous deux à ressentir tout cela et à être aussi tourmenté par mes sentiments. Je sais qu’Acacio ne veut rien de tout ça, alors c’est pour ça que je m’éloigne doucement. Parce que je sais que je vais finir par me péter la gueule, je vais tomber, me ramasser, et une voix me dira « je te l’avais dis Mills, cette histoire n’avait rien de bon ».  Alors que le brun ouvre la bouche pour à nouveau rétorquer, je croise mes bras sur mon torse, mon regard devenant plus sombre en entendant chacun de ses mots. Sans réfléchir, je laisse ma colère sortir et s’exprimer.

«Et ben va s’y alors, ne te gêne pas, va donner ton cul à qui tu veux, mais ne reviens pas vers moi après Acaccio.» 

Touché en plein cœur, il vient de tirer sur la corde sensible. Je sens la colère me prendre aux tripes, je déteste quand il veut toujours en faire plus, quand il cherche à me blesser. Mais je ne veux pas me résigner, on se blesse l’un l’autre, je le sais. Mais je ne peux pas le laisser avoir le dernier mot. Parfois j’ai l’impression qu’il pense être le seul à avoir autant de rage en pensant qu’un autre me touche, mais ce n’est pas le cas. Le fait d’imaginer tous ces autres hommes qui défilent dans son lit me donnent envie de retourner la terre entière, de hurler et même de lui envoyer mon poing en pleine gueule. Mais je me retiens, je ne dis rien. Il a bien trop de pouvoir pour que je le laisse avoir encore de quoi me faire mal. Je serre mes poings si fort que mes paumes me brûlent, la tension est électrique, prête à exploser. Je sens sa colère lorsque je lui avoue ne pas avoir eu envie de le voir ces derniers jours. Je sais qu’en agissant ainsi je mets notre relation en péril. Le problème c’est que je suis totalement paumé, ouais parce que je suis tiraillé entre celui qui partage ma vie et celui pour qui je ressens réellement des sentiments.

Son simple ok en dis long, très long sur ce qu’il en pense. Il sait que je commence à lui échapper, que je m’éloigne peu à peu. Je veux qu’il sache ce que cela fait d’avoir l’impression de passer après les autres. Parce que c’est cette putain d’impression qui me ronge tous les jours. J’ai l’impression d’être un divertissement parmi tant d’autres et ses dires ne font que me le confirmer. Je le vois se détourner, pourtant mes yeux à moi restent sur lui. J’observe chacun de ses faits et gestes, il a l’air perdu ou dérouté. Un trait de caractère inconnu jusqu’à lors. Les sentiments d’Acacio à mon égard serait-il en train de changer ? Non, impossible. Je le sens se radoucir, ce qui me soulage un peu. Je n’avais pas très envie d’engager une nouvelle dispute dans laquelle nous allions forcément nous blesser l’un l’autre. Acacio rend les armes le premier, chose surprenante, lui qui a toujours l’habitude de me tenir tête. Il est rare qu’il se calme aussi facilement. Je m’interroge, sur le pourquoi du comment. Je ne sais plus quoi faire, ni quoi penser. Tout ne tient plus qu’à un fil, j’en suis sûr. Acacio n’attendra pas après moi, les mecs qui partagent ses draps ne manquent pas, et en agissant comme je le fais, je le laisse lui aussi s’éloigner, trouver quelque chose de meilleur. Je laisse ses mains frôler mon torse, posant ses yeux sur son visage qui parait si meurtri.

« Tu l’as dis toi même, tu n’as aucun compte à rendre, à personne.. Alors explique moi en quoi est-ce compliqué pour toi ? » Mes iris dans les siens, je suis surpris à vrai dire. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit compliqué autant pour lui que pour moi. Je fais doucement glisser mes mains sous sa chemise noire. Venant caresser sa peau si pâle avant d'ajouter.

« Je te l’ai dis, j’avais besoin de prendre du recul, de réfléchir un peu.. »

Je ne voulais pas le blesser, loin de là, je voulais juste savoir où j’allais. Résultat des courses, je ne sais toujours pas dans quelle direction va me conduire cette histoire, de plus Acacio m’a cruellement manqué il faut l’avouer. J’ai passé les derniers jours le nez dans les dossiers, à essayer de ne pas penser à lui. Sa bouche se plaque sur la mienne et son corps se colle au mien. Je laisse un soupir m’échapper comme si j’étais à nouveau vivant. J’agrippe ses hanches à nouveau, je sens une chaleur m’envahir comme à chaque fois que je le sens contre moi. Je sens sa langue chercher la mienne, répondant sans attendre à cet appel. Il sait comment faire, comment agir pour me faire vaciller, tomber à nouveau sous son charme. Il est doué très doué. Un sourire se dessine sur mes lèvres à ses mots. Je me détache doucement de lui, allant verrouiller la porte du bureau avant de revenir à sa hauteur. J’appelle mon assistante, lui donnant comme indication qu’elle peut prendre les deux heures qui lui reste. Je n’ai pas envie d’être dérangé, pas maintenant, pas avec lui. 

« Et si en même temps tu me montrais à quel point je t’ai manqué » 

Sourire malicieux, je sais que je lui ai réellement manqué, sinon il ne serait pas là, pas devant moi. Ma tête part  en arrière lorsqu’il s’empare de mon cou. Je vais encore sombré, succombé à ses bras. Je relève son visage et vient m’emparer de ses lèvres à nouveau, le collant contre l’un des murs de la pièce. C’est violent mais tendre à la fois, presque animal. Il veut jouer, alors jouons. Je veux aussi le faire céder, et faire monter en lui une chaleur irréversible. Me détachant de ses lèvres, je glisse sur son cou, remontant mes mains sur ses boutons que je fais sauter les uns après les autres. Encore une fois, la folie s’est emparée de nous. Ma raison ne répond plus de rien, je me laisse seulement aller.

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Acacio Mordho
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MessageSujet: Re: Just love me [Uriel - Hot]   Just love me [Uriel - Hot] EmptyMer 22 Nov - 22:15

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Je sais qu’Acacio porte un amour inconsidéré à sa liberté, je connais une partie de son histoire, son cœur meurtrit et piétiné. Mais j’ai parfois l’impression qu’il change. Il devient de plus en plus jaloux, de plus en plus inquiet. Je suis paumé et je ne comprends plus ce qu’il veut si ce n’est ma compagnie. Ou au vu de ses multiples relations, je devrais plutôt dire qu’il cherche une compagnie, peu lui importe que ce soit moi ou un autre. Et pourtant c’est vers moi qu’il s’est tourné alors que je commençais à me détacher peu à peu comme s’il ne voulait pas me voir partir. J’ai parfois envie de le secouer pour qu’il me dise enfin ce qu’il pense. Acacio ne dit jamais rien, il reste fermer, comme si parler allait le confronter à une réalité à laquelle il ne préfère pas penser.

Comme je m’en doutais, il ne répond rien à mes paroles et à vrai dire je m’en fou. Je n’ai clairement pas envie de me battre, pas maintenant qu’il est là. Parce que bordel ce qu’il a pu me manquer, même si je sais que je l’ai cherché cet éloignement, et pourtant. Nous sommes dans une situation ne possédant aucun retour possible. On a été prit dans une frénésie sans trop comprendre le pourquoi du comment. Je sais qu’il déteste aborder ce sujet, terrain miné bien trop dangereux. Il sourit, ce fichu sourire qui ne me donne pas la force d’insister ou de poser un tas de questions. Je lui rends son sourire, comme pour lui montrer que j’ai compris où il voulait en venir. Plus le temps passe et plus j’évite de me confronter à lui. Je sais que cela termine toujours par des disputes et je sais aussi qu’à force il m’échappera. Sauf que je ne peux le laisser partir loin de moi. J’ai besoin de lui, et le soupir que je lâche lorsqu’il pose ses lèvres sur les miennes en dit long. Je ne me fais d’ailleurs pas prier pour débuter les hostilités. Mes chaussures volent à l’autre bout de la pièce et je quitte ma veste de costume. Acacio fait de même, je ne peux m’empêcher de sourire doucement. Revenant lui faire face, je mords ma lèvre inférieure à ses paroles en ajoutant.

« ça tombe bien, j’ai tout mon temps… »

Je lui adresse un de ces sourires charmeurs qui la plupart du temps ne le laisse pas de marbre. Ma tête se penche légèrement en arrière au contact de sa langue sur mon cou. Mes yeux se ferment une fraction de seconde comme pour m’imprégner de chaque sensation qu’il peut me procurer. Je ne peux m’empêcher de prendre son visage entre mes mains, comme un besoin de lui montrer à quel point il m’a manqué. Ma langue cherche la sienne, d’une façon violence et douce à la fois. Mes baisers glissent naturellement dans son cou, m’emparant de ce dernier. Je le suçote laissant une légère trace, comme pour marquer mon territoire, alors que lui est dans l’impossibilité de le faire. J’aime ce jeu dangereux, ces différentes sensations qu’il me procure. Ces quelques jours passés sans le contact de sa peau m’ont fait totalement perdre les pédales, comme un cauchemar sans fin dans lequel je me suis plongé seul. Et nous voilà, impatient de se retrouver. J’ai déjà fait voler sa chemise, bien trop inutile. La mienne ne tarde pas à être défaite par Acacio. Je l’aide tirant sur les manches sans lâcher ses lèvres qui se sont à nouveau emparés des miennes. Ses mains glissent sur ma ceinture qui est rapidement détaché par mon cadet. Je ne peux m’empêcher de sourire contre ses lèvres voyant qu’il est aussi impatient que moi, le pouvoir que j’ai aussi sur lui.

« Je ne promets rien, tu sais que je ne réponds plus de rien dans ces moments là.. »

Dis-je un ton amusé. Une pure folie, qu’est-ce qui nous prend ? Faire l’amour au bureau est la chose la plus dingue que nous pouvions faire. Tout le monde peut nous saisir sur le vif, le Co-PDG se faisant le fils du grand patron, digne des plus grands films. Un grognement s’échappe d’entre mes lèvres lorsque sa main s’immisce entre les différents tissus. Mon cœur manque un battement et une chaleur me prend aux tripes. Je sais très bien à quoi il joue, il veut me faire craquer, me rendre dingue. Mais ce qu’il ne sait pas c’est que sa simple présence à le don de me faire péter les plombs. Mes mains glissent sur le bouton de son jean, devenu bien trop encombrant. Je le fais rapidement sauter, n’ayant ni l’envie, ni la patience d’attendre. Je veux qu’il soit à moi tout entier. Il m’appartient et je ne compte pas le laisser m’échapper aussi facilement. Je veux qu’il oublie tous ces autres avec qui il partage ses nuits, je veux qu’il se rappelle à quel point nous avons besoin de cette folie pure, de cette passion. Mes mains glissent sur le tissus de son boxer ayant une envie de m’amuser un peu, de le faire languir. J’attrape ses hanches, supprimant le peu d’espace qui reste entre nous. Je me colle littéralement à lui, plongeant mes iris dans les siens, je lui adresse un regard perçant qui en dit long sur mes envies, attrapant ses lèvres d’une façon violente. Je ne peux m’empêcher de murmurer contre celle-ci.

« Tu es à moi Mordho... »
 
Comme si l’affirmer à voix haute me donnait ce droit. Comme si je pouvais me l’approprier en un claquement de doigts. Si seulement cela pouvait être aussi simple. Mes mains s’immiscent entre le bout de tissus de son foutu boxer et sa peau, faisant glisser la seule chose qui m’encombre encore. Mes doigts effleurent ce qui m’appartient, avant de m’en saisir doucement. Je veux le voir perdre pied aux contacts de mes mains habiles. Je commence à le connaître et je sais exactement comme le faire vaciller, alors je ne m’en prive pas. Je veux qu’il craque complètement sous mes caresses devenant intenses.

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