C'était une journée parfaitement ordinaire, dans les rues de Boston, rien ne laissait envisager que la soirée serait complètement gâchée par l'intervention d'un seul homme. Tout se passait parfaitement bien dans le café dans lequel se trouvaient acacio, absinthe et evi. La nuit était tombée sur la ville et la fermeture était imminente, vos personnages étaient les trois derniers clients, quand un type est entré. Il avait l'air de monsieur tout le monde, jusqu'au moment où la discussion avec le patron a dérapé. Il y a eu un coup de feu et la patron s'est écroulé, l'homme quant à lui, il est reparti aussi vite qu'il était arrivé.

+ Vos personnages se retrouvent sur une scène de crime, le patron est encore en vie, ils ont le choix entre l'aider ou s'enfuir.
+ N'oubliez pas que les mutants sont souvent accusés à tort, dans ce genre de situation, ainsi, vos personnages doivent prendre les décisions ensemble, vos personnages peuvent en avoir conscience et s'inquiéter de leur situation, à part Absinthe qui peut très bien vouloir balancer les deux autres, à vous de voir ;)
+ Au début du rp, vos personnages peuvent être ensemble ou séparément, en fonction des liens établis.

[ORDRE DE PASSAGE] @acacio mordho ; @Absinthe Sachedieu  et @evi carraway(modifiable selon vos disponibilités, à voir entre vous si c'est le cas).

Besoin de boire, de crouler sous l’alcool, une fois encore. C’est dans ce bar que j’ai jeté mon dévolu, comme un besoin étonnant de boire jusqu’à plus soif, de glisser dans l’alcoolémie pour oublier, pour m’empêcher de sombrer complètement. Je ne sais pas trop depuis combien de temps je suis là, mais les faits sont là, déjà, l’alcool rempli aisément mes veines. Assis à une table isolée, je me complais dans ma solitude, ne prêtant pas attention aux personnes qui m’entourent. Regard baissé sur la table, capuche positionnée sur ma tête, je tente de passer inaperçu, bien qu’au final, je paraisse plus suspect qu’autre chose. Bof, j’ai l’habitude, ma silhouette est loin à amener confiance. Ma vie part en sucette, même pire encore. Entre Camille qui a disparue, me laissant notre fils entre les bras. Entre ma dispute avec Nolan, ou encore, ma dernière rencontre avec Evi, je me retrouve complètement paumé dans un univers qui tourne à l’envers. Mon pouvoir devient complètement irrégulier, frappant dès qu’une émotion trop forte vient me titiller, m’éveiller. Incontrôlable…voilà ce que je deviens, voilà ce que je suis. Mes parents veulent que j’ailles voire un psychologue, histoire de parler, de déballer ce que j’ai sur le cœur. Foutaise, ce n’est pas ça qui va m’aider à avancer, que du contraire, ça ne va faire que me ralentir, que me piétiner, me rabaisser. Je n’ai pas besoin de ça, ce dont j’ai besoin, c’est de m’échapper de cette réalité fulgurante, imposante et surtout, de plus en plus oppressante.

Alors que je picole de plus belle, des éclats de voix attirent mon attention, faisant en sorte que je redresse la tête. Mon regard reconnait alors Evi non loin, ainsi que le jeune homme qui avait prédit ma mort. Froncements de sourcils, je détourne les yeux vers le patron et un homme qui semble bien alcoolisé. Ils semblent en désaccords pour une chose qui m’est inconnue. Ça tourne mal, très mal et rapidement, je me demande si quelqu’un va intervenir, si le patron va finir par foutre le mec dehors. Faux…Détonation qui me fait sursauter face à la surprise. Le corps tombe lourdement sur le sol, alors que déjà, l’homme fuit les lieux du crime. Je cligne des yeux, complètement sous le choc. Venait-il vraiment de tirer sur cet homme ? Mutant, je sais que les soupçons iront directement sur nous, que nous sommes coupables de part notre différence. Gémissements, je me redresse brusquement, me dirigeant vers le patron, glissant légèrement à cause du sang qui commence à s’étaler. « Ok, faudrait appeler une ambulance là, ça urge ! Il me faut des compresses, de l’alcool ! » Criais-je alors que je compresse la blessure par balle, l’homme toujours immobile, essayant de parler sans pour autant y arriver. Je devrais fuir, je devrais m’en aller…rester n’est pas une bonne idée, mais cet homme ne m’a rien fait et je ne peux aisément pas le laisser crever sans rien faire. Un peu ma béat du jour dirons-nous.


HJ, désolé du retard j'ai été malade comme pas deux