[001.] Il est doté d'un grand sens de la répartie. Incisif et tranchant, il peut clouer le bec à n'importe quel bonimenteur avec des répliques çinglantes et bien trouvées. En revanche, inutile d’attendre de lui qu’il se dévoile et anime l’ambiance. Sérieux, méfiant et peu loquace, le jeune homme est parfois considéré comme un rabat-joie[002.] Il est prêt à tout pour sa famille adoptive et sa sœur biologique. Il considère ses parents adoptifs comme ses sauveurs, ceux qui lui ont permis de retrouver en environnement familial stable et sécurisant  [003.]  Il possède un berger allemand qu’il a récupéré à la SPA à son retour sur le sol américain  [004.]Bien qu'il accorde beaucoup d'importance à l'ordre et à la discipline, il reste un esprit farouchement indépendant il serait prêt à désobéir à un ordre qu'il estime injuste. Son devoir est la chose la plus importante pour lui, mais il implique intégrité et justice, il n'est pas du genre à s'abreuver docilement des paroles du gouvernement. Très attaché à son intégrité, il ne se laissera jamais pervertir par quoi que ce soit et est prêt à lui sacrifier sa vie s'il le faut. Difficilement impressionnable, le jeune homme n’est pas du genre à ployer sous la pression. Il s'efforce de dissimuler son altruisme derrière des airs secrets et taciturnes, son père biologique lui ayant appris par la manière forte que la bonté et la générosité rendent un homme faible. S’il refuse de se l’avouer, l’emprise psychologique de son père biologique reste donc bien ancré en lui. [005.] Il ne laisse rien au hasard, il déteste l'improvisation, lui c'est celui qui a toujours un plan calibré au millimètre. Il a vu ce que donnait le chaos, la vie au jour le jour et il déteste laisser la moindre petite part à la chance et à ce qui n’est pas prévisible, surtout lorsque la vie d’autres hommes en dépend. Pour autant, une fois qu’il s’y trouve confronté, il sait toujours se sortir d'une situation si le plan ne se déroule pas comme prévu. [006.] Sous ses apparences distantes, il est doté d'un grand sens de l'honneur et de la loyauté et ne laissera jamais personne derrière lui, il fait d'ailleurs souvent passer la vie des autres avant la sienne.  [007.] Sa cicatrice à l'épaule reste la seule séquelle physique de son enfance passée sous les coups de son père (psychologiquement en revanche, les séquelles sont nombreuses).  [008.] Il a besoin de se défouler et de relâcher la pression, il pratique donc la boxe et le MMA de façon intensive. [009.] Sa drogue à lui est légale, c'est le café, (noir, sans sucre). [010.] C'est un très bon cuisinier, chose surprenante pour un militaire  mais à force de ne manger que des boîtes de conserves et à la nourriture déshydratée dans les provinces reculées d’Afghanistan, on finit par avoir envie de se cuisiner de bons petites plats.

QUE PENSEZ-VOUS DES TRANSMUTANTS ?

QUE PENSEZ-VOUS DES LOIS SUR LES TRANSMUTANTS ?

[ÂGE] Quant on a atteint le mien, on ne me le demande plus [PAYS OU FUSEAU HORAIRE] Paris [OU AS TU CONNU LE FORUM] Ancien membre de TH, que j'avais trouvé si je me souviens bien sur PRD[PERSONNAGE] Personnage inventé [AVIS SUR LE FORUM] Je me répète mais je trouve que ce forum au contexte original« sort du moule ». De tels forums manquent malheureusement de plus en plus dans le monde des forums rpg.  J'avoue que je craque pour le contexte « mutants » et que le design est top[UN DERNIER MOT] Ouais je fais pas dans l'originalité, j'ai repris, modulo certains détails, mon personnage sur l'ancien forum, en même temps j'e l'aime bien ce petit Jaja.

Arrivé comme à son habitude, tôt dans la matinée, le docteur Steven Hawkins s’installa à son bureau, une tasse de café fumant à main. Sa journée allait être longue, le prestige de la section de protection des citoyens, considérée comme une unité d’élite gouvernementale et les salaires attractifs proposés à ses membres intéressaient de nombreux jeunes hommes et femmes. L’évaluation médicale permettait de faire un premier tri mais il restait encore de nombreux candidats qui devaient ensuite se soumettre l’évaluation psychologique obligatoire. Ses rendez-vous s’enchaînaient à une vitesse phénoménale, les journées filaient à la vitesse de la lumière. Sans perdre davantage de temps, il ouvrit son premier dossier de la journée : Jared Walker, ancien marine de la 1ère Division, né à Brooklyn le 20 août 1987, négatif au test de dépistage. La photo montrait un jeune homme brun, le regard sombre, une mâchoire volontaire. On devinait rien qu’à la partie supérieure de ses épaules qu’il s’agissait d’un solide gaillard. Il avait passé sans encombre les évaluations médicales et tous les tests physiques. Il avait été jugés très largement apte au service si on considérait les très bonnes notes obtenues, en particulier dans le combat au corps à corps, le maniement des armes à feu et les parcours d’obstacles. Côté pré-requis physiques pour intégrer la section de protection des citoyens, le jeune homme faisait un parfait candidat, mais il restait encore à déterminer si sa solidité psychologique était compatible avec les fonctions d'agent de la SPC. On ne comptait plus les soldats qui  revenaient traumatisés des opérations extérieures. Avalant une gorgée de café et replaçant ses lunettes sur son nez, Hawkins se plongea dans la lecture de son passé, entamant un véritable travail d’enquête pour retracer le profil psychologique de son « patient ».

Né dans une famille modeste, père garagiste, mère employée de bureau, le petit Jared avait vécu jusqu’à ses 12 ans avec ses parents et sa sœur cadette dans une des grandes citées de Brooklyn. L’administration perd sa trace et celle de sa sœur en novembre 1999, ils réapparaissent quelques jours plus tard dans les fichiers des enfants recueillis en foyer. En creusant un peu, il n’est pas bien difficile de reconstituer leur histoire : les photos prises à l’occasion de l’évaluation médicale font apparaître une cicatrice sur l’épaule du soldat, le rapport médical lui indique qu’il s’agit de la trace d’une épaule fracturée, aujourd’hui parfaitement ressoudée,  qui a dû être opérée chirurgicalement il y de cela des années. Les factures de l’hôpital indiquent une admission d’un certain Jared Walker en novembre 1999 alors que le père est convoqué à la police au même moment suspecté de coups et blessures sur sa femme ses enfants mais est relâché faute de preuves. Jared et sa sœur disparaissent quelques jours plus tard, tentant probablement de fuir ce père tyrannique. Pendant trois mois, ils passent de foyers en foyers, de familles d’accueil en familles d’accueil et finissent immanquablement par s’enfuir pour ne pas prendre le risque qu’on retrouve leur trace. En février 2000, ils quittent Brooklyn pour Boston  grâce à l’aide de l’association qui les suit et sont recueillis par une famille d’accueil qu’ils ne quitteront plus jamais : deux parents aimants qui après nombreuses tentatives de fecondation in vitro ne pouvaient pas faire naître un second enfant mais souhaitaient profondément avoir une grande famille et donner des frères et sœur à leur fils unique de 13 ans. Jared et sa sœur sont alors de nouveaux inscrits à l’école et poursuivent leur scolarité normalement. Ils semblent profiter enfin de stabilité et d’un foyer chaleureux au sein duquel ils peuvent grandir à l’abri du besoin et en sécurité. Les dossiers de son ancien lycée donnent quelques pistes sur l’adolescence du soldat. Elève médiocre car peu motivé par les enseignements académiques mais très bon joueur de football américain, il se voit empêché l’accès à l’université par son ancienne fracture à l’épaule ressoudée mais pas suffisant solide pour lui permettre de se lancer dans une carrière professionnelle, a fortiori dans une discipline aussi violente. Le sport de haut niveau lui étant désormais inaccessible, il s’engage dans l’armée à ses dix-huit ans et est envoyé en camp d’entrainement à Louisville pour sa formation militaire. Il sera muté dans plusieurs bases pendant ses premières années de recrues : Nashville, Chicago, Détroit, Pittsburgh, Washington…en quelques années, il aura sillonné une bonne partie du pays et pas forcément dans les endroits les plus paisibles du continent.

Début 2010, il est envoyé en Afghanistan, dans la province d’Helmand ; avec son régiment dans le cadre de l’opération Moshtarak pour soutenir l’armée locale face aux talibans. Dans ses évaluations, ses superviseurs soulignent son intelligence tactique, son courage, son sens de l’honneur et de l’abnégation. Il obtient rapidement des promotions jusqu’au grade de capitaine. Sa hiérarchie note dans les rapports le concernant son âme de leader et sa capacité à diriger un commando. Selon eux, il a su gagner l’estime et le respect de ses soldats, en risquant sa vie à plusieurs reprises pour sauver la leur, mais aussi en faisant preuve d’une très grande capacité d’adaptation sur le terrain. Pendant une période de trois ans, il est renvoyé plusieurs fois, à sa propre demande dans cette province Sud de l’Afghanistan. A chaque renvoi, il réussit sans problème les tests psychologiques. Les rapports des psychologues le détaillent comme un homme solide, sur lequel à la fois sa chaîne de commande hiérarchique et ses soldats peuvent se reposer. Le soutien et la stabilité apportés par sa famille adoptive et sa sœur biologique sont mentionnés comme des facteurs stabilisateurs déterminants dans sa façon de gérer ce à quoi il avait pu être confronté sur le terrain. S’il est effectivement mentionné qu’il lui arrive de faire des cauchemars, aucun choc post-traumatique n’est détecté et il est renvoyé sur le terrain sans difficulté.

En décembre 2012, il est rapatrié sur le sol américain comme toutes les troupes américaines déployées en Afghanistan, le gouvernement souhaitant redéployer ses troupes sur son territoire alors que pour maintenir l'ordre dans un contexte d'affrontement entre pro et anti-transmutants. Quelques semaines plus tard, il est approché par un recruteur du FBI ayant entendu parler de lui. On lui propose alors de passer les tests psychologiques et physiques pour entrer en formation en Quantico. Y voyant une opportunité de monter en grade mais aussi, de quitter l'enfer des zones de combat, et de soulager sa famille par la même occasion, il passe les tests d'aptitude. Les évaluations psychologiques de l'époque font mention de cauchemars récurrents ; mais ne détectent aucun choc post-traumatique. Il intègre l’académie du FBI pendant les 21 semaines de cours s'initie aux à l'infiltration et à l'interrogatoire, perfectionne ses techniques de combat et ses techniques de tir et d'intervention. En 2015, après la période probatoire de deux ans obligatoire pour tous les agents « apprentis », il est titularisé dans le corps des agents fédéraux. Il s'installe alors à Boston, là où habitent ses parents adoptifs, son frère d'adoption et sa sœur biologique. Il se spécialise dans la criminalité organisée et grâce à son travail d’enquête et d’intervention, il atteint le grade d’agent spécial. Ses évaluations au sein du Bureau le décrivent comme un homme solide, sur lequel sa chaîne de commande hiérarchique, peut se reposer. On loue son intelligence, sa détermination, son sens aiguisé de la traque, son naturel de leader mais on souligne tout de même son côté renfermé, extrêmement secret et parfois difficile d'accès qui ne facilite pas toujours ses relations avec ses collègues. 

Fin 2017, il candidate à l'intégration à la section de protection des citoyens. Lorsqu’on l’interroge à l’entretien préliminaire, il motive son choix par le souhait de rétablir l’ordre et la sécurité pour les citoyens non pas en prenant partie pour ou contre les transmutants mais contre la criminalité et les affrontements manichéens qui finissent par dégénérer et mettent en danger la population locale.  Idéaliste ? Pas vraiment, après avoir pris connaissance de son passé, il est difficile d’imaginer qu’il s’agisse d’un jeune homme naïf qui n’a jamais connu la violence et pense qu’à lui seul il va pouvoir rendre le monde meilleur. Non, cet homme est convaincu qu’il prend le meilleur chemin possible, qu’il a raison et que les autres ont tort. De ce fait, même si les raisons qui l’animent sont louables est il persuadé d’être un des seuls à détenir la vérité. Etre persuadé d’être le seul à être dans le droit chemin, ce n’est jamais une bonne chose.

Steven Hawkins referma le dossier, s’adossa bien au fond de son fauteuil et bureau et se pinça l’arête du nez, signe chez lui qu’il était en proie à d’intenses réflexions. Cet homme avait connu une enfance emprunte de violence, comme beaucoup de membres de la SPC d’ailleurs, ce qui par expérience, n’en faisait pas les cas psychologique les plus stables. Cette forme d’arrogance consistant à penser qu’il était au-dessus de la mêlée et à détenir la vérité constituait également des points négatifs. En revanche, ses motivations étaient sincères, louables, et rien dans les rapports de ses supérieurs ne mentionnait une quelconque propension à la violence gratuite et injustifiée. L’homme s’était toujours efforcé de rester droit, juste, sans jamais abuser de son pouvoir. Son charisme et son leadership étaient par ailleurs des avantages non négligeables, des qualités très recherchées dans la SPC. Il se devait de réserver son jugement, les entretiens qu’il allait avoir avec le capitaine Walker seraient décisifs, eux seuls permettraient de le révéler et de permettre de le juger apte ou non à l’intégration dans la SPC. Trois coups sur la porte vinrent le tirer de ses réflexions. Son assistant ouvrit la porte une fois qu’il y fut invité. « Docteur Hawkins, le capitaine Walker est arrivé pour l’entretien. », annonça le jeune homme. « Bien faites-le entrer. » Hawkins se redressa sur son siège, prêt à entrer dans sa bataille à lui. Inutile de se torturer l’esprit, il trouverait les réponses à ses questions bien assez tôt.