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 (isolde), we're still breathing.

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Isolde Saddler
Isolde Saddler

Admin + master of the evolution.
Messages : 1346
Inscrit(e) le : 29/09/2017
Points : 5009
Avatar : eliza taylor.
âge du perso : vingt-sept ans.
Emploi : sans emploi, elle a une formation de détective de police, mais elle vient d'arriver à Boston, enceinte jusqu'au cou et donc dans l'incapacité de rejoindre la police.
MessageSujet: (isolde), we're still breathing.   (isolde), we're still breathing. EmptySam 28 Oct - 1:04

isolde saddler
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i'm gonna live like tomorrow doesn't exist.
People are powerful beings.
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[nom] elle répond au nom de saddler, le nom de son père qu'elle porte encore avec fierté, même depuis son mariage. C'est un héritage dont elle n'a pas envie de se défaire et elle est fière que sa fille porte le même nom qu'elle.[prénom] elle s’appelle isolde, son père lui l'appelait izzy, sauf quand il avait quelque chose à lui reprocher, c'était isolde, au complet, son second prénom est juliet à croire que ses parents prévoyaient d'avance que sa vie aurait des allures de tragédie. [âge] vingt-sept ans, depuis peu, bizarrement, elle a déjà l'impression d'avoir vécu trop de choses pour cet âge là et dire que dix ans plus tôt, elle était loin d'imaginer qu'elle en serait là, dans dix ans. [date de naissance] elle est née le 24 octobre 1990, une date qui a également marqué la mort de sa mère, pourtant, son père s'est toujours efforcé de faire en sorte qu'elle ne pense pas à ça, le jour de son anniversaire. [lieu de naissance] elle est née à woodway, au texas, une ville qu'elle a récemment quitté pour assurer la protection de sa fille. [nationalité et origines] elle a des origines australiennes par sa mère, mais elle est surtout américaine, c'est là qu'elle a toujours vécu et c'est bien la nationalité américaine qui apparaît sur ses papiers. [emploi] autrefois détective de police, elle est devenue maire de la ville de woodway pendant plus d'un an, mais a quitté son poste en quittant la ville ; elle est actuellement sans emploi. [statut civil] elle est mariée, depuis le 15 avril 2017, avec le père de sa fille, clara et du deuxième enfant qu'elle attend, elle est comblée de bonheur. [orientation sexuelle] elle est bisexuelle et fière de l'être, elle a eu plus de relations amoureuses avec des femmes qu'avec des hommes, mais faut croire que le seul homme dont elle est tombée amoureuse, c'était le bon pour elle. [dépistage] son dépistage a été positif,uc.  [mutation]  force surhumaine, qu'elle a plus ou moins appris à maîtriser au fil des années, quand elle est vraiment énervée mieux vaut ne pas s'approcher d'elle, sinon, elle arrive à peu près à se contenir, bien qu'elle semble plus forte que devrait l'être une fille comme elle.. [groupe] the future is here. [avatar] eliza taylor. [crédits] timeless.

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spontanée + grande gueule + dynamique + intrépide + franche + impulsive + féministe +déterminée + lunatique + colérique.

[001.] grande gueule, isolde ne résiste jamais à l'envie de dire tout haut ce qu'elle pense tout bas, elle n'est pas du genre à ménager les personnes autour d'elle, elle est franche et direct et se fiche bien souvent de l'impact de ses propos. [002.] sa mère est morte en couche, ainsi elle n'a jamais connu cette dernière, il n'y a toujours eu qu'elle et son père, elle était très proche de ce dernier, mais il est mort il y a neuf ans en essayant de la protéger des hunters, c'est à partir de ce jour qu'elle a commencé à leur vouer une haine sans nom. [003.] sportive, elle rentabilise l'argent dépensé dans l'inscription au club de gym en y passant un temps fou, de plus elle fait régulièrement un jogging en pleine nature, elle aime courir dans les bois en compagnie de son chien, un imposant Husky nommé harry. [004.] grande fan des comics, elle possède une collection de bande dessinée assez imposante, très douée en dessin, elle avait envisagé à une époque de devenir dessinatrice de bande dessinée, mais cette ambition semblait surfaite, alors elle a suivi les traces de son père dans la police. [005.] tic, manie, truc à savoir sur ton personnage. [006.] elle mange beaucoup, il est rare de ne pas la voir avec quelque chose dans la bouche, très gourmande et friande des trucs bien gras, elle représente à elle-même le stéréotype de l'agent de police en compagnie de ses donuts, elle avoue elle même ne clairement pas faire attention à sa ligne. [007.] elle est plutôt débrouillarde, elle sait bricoler, elle est capable de se démerder toute seule si sa voiture tombe en panne, elle a appris plein de trucs comme ça avec son père et a toujours revendiqué être ce genre de femme n'ayant pas besoin d'homme dans sa vie ; pourtant il y en a bien un d'homme dans sa vie et sans lui, elle serait perdue. [008.] après avoir pris des cours de cuisine, elle  s'en sort plutôt bien derrière les fourneaux, une qualité dont elle est fière, étant donné qu'elle était vraiment très nulle avant.  [009.] enceinte jusqu’au cou, elle n'a pas réussi à se trouver un boulot en arrivant à boston, ainsi, elle passe ses journées chez elle ce qui a tendance à la stresser plu qu'autre chose ; elle déteste ne rien faire.  [010.] elle a une fille née le 07 mai 2016, répondant au nom de Clara et elle est actuellement enceinte de sa deuxième fille, ses deux grossesses ont beau être des accidents, son rôle de mère la rend vraiment heureuse.

DÉCRIVEZ L'APPARITION DE VOTRE DON ET LA FAÇON DONT VOUS LE MAÎTRISEZ.
Elle avait quinze ans quand son don a commencé à se manifester, dotée d'une grande force, elle avait tendance à aider son père quand il bricolait, elle a souvent eu l'habitude de porter des charges lourdes, alors pendant longtemps, elle a cru que ce n'était rien d'autre qu'une force due à cette pratique. Cependant, quand elle avait entre seize et dix-sept ans, elle a entamé une histoire d'amour avec sa meilleure amie, une histoire qui a rapidement fait jaser autour d'elle. Woodway étant une ville plutôt religieuse, une histoire entre deux fille a rapidement choqué au lycée, mais Isolde n'a jamais été le genre de personne à se laisser faire et un jour, elle a répondu aux insultes par un coup de poing qui a causé de nombreuses fractures au niveau de la pommette et du nez d'un gars pourtant très imposant du lycée. Elle a eu conscience à ce moment là que ce n'était pas normal, vu leur différence de physique, c'est son poing à elle qui aurait dû se briser contre la joue de ce type. Aujourd'hui, elle sait doser sa force et ne l'utiliser que lorsque c'est nécessaire, elle maitrise assez son don pour savoir quelle pression exercé pour battre quelqu'un au bras de fer sans lui briser les os. Cependant, quand elle est vraiment énervée elle a énormément de mal à se maitriser, énervée elle peut facilement devenir incontrôlable.


PENSEZ-VOUS QUE LE GOUVERNEMENT PROTÉGE SUFFISAMMENT LES TRANSMUTANTS ?
Pas franchement non. Elle a l’impression qu’ils affichent surtout les transmutants aux yeux de tous, alors que certains ne demandent rien d’autres qu’à vivre tranquillement dans leur coin, elle déteste voir sur sa carte d’identité le fait qu’elle est transmutante, elle est certaine que ça va vite donner lieu à un rejet des transmutants. Elle a eu l’impression que le gouvernement a bien souvent laissée tombé la ville dans laquelle elle vivait jusqu’à présent et qu’en plus leurs lois débiles n’étaient pas adaptées. Elle s’en fiche elle, elle n’utilise pas son pouvoir à tout va, elle le maitrise et il est plutôt discret, mais évidemment, quand on a commencé à lui taper un scandale parce que son bébé avait utilisé le sien, sans même s’en rendre compte, sans doute, elle a vraiment été hallucinée de voir à quel point les lois étaient mal foutues. Sa fille, elle a juste seize mois et voilà qu’on lui reproche de ne pas respecter la loi, c’est quand même aberrant. Le gouvernement se protège plus qu’il ne protège les transmutants, d’après elle.
sweet poison + anaïs
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[ÂGE] 24 ans, bientôt 25 byebye les privilèges. [PAYS OU FUSEAU HORAIRE] la france, là où on va bientôt reculer d'une heure, personne ne sait vraiment pourquoi.[OU AS TU CONNU LE FORUM] bha alors ça, c'est un grand mystère. [PERSONNAGE] inventé. [AVIS SUR LE FORUM] jolem  (isolde), we're still breathing. 2690021564  [UN DERNIER MOT] c'est l'heure du dodo (isolde), we're still breathing. 81383522


Dernière édition par Isolde Saddler le Sam 28 Oct - 1:10, édité 1 fois
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Isolde Saddler
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MessageSujet: Re: (isolde), we're still breathing.   (isolde), we're still breathing. EmptySam 28 Oct - 1:08

STORIES ARE WHERE MEMORIES GO WHEN THEY'RE FORGOTTEN
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TOUGH GIRL WHOSE SOUL ACHES.

miami, floride, (2008).
« Cours ! Fais en sorte qu’ils ne t’attrapent jamais ! » La jeune femme serrait avec force la main de son père dans la sienne, elle aurait facilement pu lui briser les os sous la pression qu’elle exerçait, son pouvoir été tel qu’elle aurait pu réduire sa main en miette sans véritablement faire d’efforts. Elle se contrôlait, pourtant elle avait envie de serrer plus fort comme si ça aurait pu empêcher son père de lâcher sa main. « Je ne pars pas sans toi, je peux les combattre ! » Elle était forte, plus forte que tous ces types réunis, elle le savait. Elle ne pouvait pas abandonner son père, il était trop important pour elle, il était l’homme qui l’avait élevée, celui qui avait fait d’elle celle qu’elle était aujourd’hui. Elle l’aimait trop pour simplement courir sans se retourner. Ils étaient coincés alors soit ils s’en sortaient tous les deux, soit ils mourraient tous les deux. Elle ne voyait pas d’autres options possibles. « Ils ont des armes Izzy. Tu es forte, mais tu ne peux pas résister aux balles. » Elle s’en fichait, elle n’allait pas laisser ces hommes abattre son père. Il n’y avait toujours eu qu’eux deux. Il y avait bien eu une Madame Saddler, une femme que son père avait aimée de tout son être. Celle qui avait mis au monde Isolde, sa petite merveille comme il l’appelait souvent. Sa mère était morte en lui donnant la vie, alors son père était le seul qu’elle connaissait, il était sa seule famille, elle ne pouvait pas le laisser mourir ici, elle ne pouvait pas le laisser mourir pour elle. « Je ne peux pas te laisser ici. » Déjà les larmes commençaient à rouler sur ses joues. Elle se voulait forte et brave et pourtant, elle ne pouvait pas les retenir. Des bruits de pas dans le couloir à côté la firent se retourner, ils arrivaient, il fallait partir. « Aller, viens ! » Sans plus attendre, la jeune femme passa le bras de son père sur son épaule pour l’aider à marcher. Elle pouvait le soulever, elle pouvait soutenir son poids, elle en avait la force. Elle n’allait pas le laisser tomber, une balle avait atteint sa jambe durant leur fuite, il fallait qu’elle l’emmène jusqu’à l’hôpital. Mais avant ça, il fallait qu’ils quittent ce maudit immeuble. Des hunters étaient venus pour elle, parce qu’elle était ce qu’ils se plaisaient à appeler une dégénérée, c’était elle qu’ils voulaient tuer, pas lui. Encore quelques pas plus loin et ils atteignaient l’ascenseur, ils pouvaient le faire. Ils y étaient presque. Ensemble dans l’engin de métal, ils allaient s’en sortir, elle en était persuadée. Elle appuya sur le bouton censé les mener au rez-de-chaussée, bien-sûr qu’ils n’étaient pas stupides, ils savaient où l’attendre, mais elle trouverait un moyen de quitter le bâtiment en compagnie de son père, elle avait encore quelques secondes pour réfléchir, elle pouvait le faire. « Je t’aime Isolde, ne les laisse pas gagner, jamais. » Fronçant les sourcils, elle fixa son père presque perdue dans ses propos, si bien qu’elle n’eut pas le temps de réagir, il quitta l’ascenseur quelques secondes avant que les portes ne se referment. Des coups de feu se firent entendre et l’engin commença à descendre vers ce qui subitement semblait être l’enfer. Ces hommes venaient de tuer son père, il s’était sacrifier pour qu’elle ait le temps de s’enfuir. Il était mort. Arrêtant l’ascenseur d’un coup brusque dans le bouton servant à cet effet, la jeune femme se sentit paniquer. Son père, c’était sa famille, celui qui n’avait jamais eu peur d’elle qu’importait ce qu’elle puisse être, celui qui venait de la protéger au péril de sa vie. Tremblante elle faisait les cent pas dans l’ascenseur, avant de s’effondrer à genoux tant ses jambes semblaient faibles. Les larmes dégoulinaient sur son visage, son cœur semblait être brisé en mille morceaux. Si elle restait là, elle était morte et le sacrifice de son père serait vain. Il fallait qu’elle quitte cet hôtel et qu’elle rentre chez elle, il fallait qu’elle s’en sorte et qu’elle venge son père ; Henry Saddler, cet homme qui représentait tout son monde. Déterminée, elle se redressa, ouvrant les épaisses portes de métal aussi facilement qu’elle aurait ouvert la porte de son appartement, puis elle commença à courir, quittant le bâtiment rapidement, elle courrait sans savoir où elle allait, elle courrait sans s’arrêter.

woodway, texas (2008).
« Isolde, tu es rentrée plus tôt que prévu. » La blonde était partie en vacances avec son père quelques jours plus tôt, c’était une tradition qu’ils avaient depuis qu’elle était toute petite, chaque année une nouvelle destination, parce qu’il voulait qu’elle voit le monde en dehors de Woodway. Le monde, elle l’avait vu et il ne lui plaisait pas. Son père avait insisté pour qu’ils partent parce qu’il avait peur qu’à Woodway il lui arrive malheur, mais c’était en s’éloignant de la ville que le malheur était tombé sur elle. Ils étaient partis en Floride à Miami, Isolde avait toujours aimé le soleil, la plage, la mer, aujourd’hui, elle les détestait. Elle était rentrée plus tôt que prévu et elle était rentrée seule, elle fixait son amie en face d’elle incapable de prononcer le moindre mot, elle se contenta de fondre en larmes sur le seuil de sa porte. Rapidement, elle sentit l’étreinte chaleureuse d’Anthea se refermer autour de ses épaules. Malgré la peine qui s’était emparée d’elle, elle se sentait mieux à présent. Elle se sentait toujours mieux avec Anthea. Elles se connaissaient depuis des années maintenant, si longtemps qu’elle avait l’impression qu’elles se connaissaient depuis toujours. Elles avaient été à l’école ensemble. Elles avaient grandi ensemble et Anthea était la première personne, peut-être la seule, qu’elle avait vraiment aimée. Une histoire de lycée qui était terminée aujourd’hui, leur amour n’avait pas été aussi puissant que leur amitié. Elles étaient restées amies. Isolde se plaisait à croire qu’elles étaient inséparables, parce qu’en cet instant, elle était sûre de ne pas pouvoir survivre à tout ce qui pouvait l’attendre dehors. Maintenant qu’elle avait perdu son père, il n’y avait plus qu’Anthea, elle avait besoin d’elle. Elle n’arrivait pas à parler, noyée dans ses propres larmes, noyée dans sa peine. Le monde semblait flou, abstrait si bien qu’elle ne comprit qu’à peine comment elle avait pu se retrouver du seuil de l’appartement d’Anthea à son canapé, une tasse de chocolat chaud entre les doigts. Les larmes avaient cessées de couler sur ses joues et enfin elle avait l’impression de reprendre ses esprits. Sa mâchoire se desserra, lui laissant l’opportunité de prononcer quelques mots. « Des chasseurs à Miami. Ils ont tué mon père. » Le regard posé dans le vide, inexpressif elle avait l’impression de revoir, juste devant elle les portes de l’ascenseur se fermer, elle entendait de nouveau les coups de feu, puis le mécanisme de l’ascenseur. Une scène qui se rejouait en boucle devant ses yeux épuisés qu’elle n’osait plus fermer. « Qu’importe où j’irais, ils reviendront pour moi. » Ils reviendraient toujours, parce que c’était leur devoir de débarrasser le monde d’une aberration comme elle. Son regard quitta enfin ce point fixe qu’elle n’avait eu de cesse de fixer, pour venir se poser sur la silhouette de son amie. « Ils pensent que je suis dangereuse. » Elle ne l’avait jamais été, elle avait probablement cassé quelques nez, brisé quelques os sans vraiment le vouloir, elle se souvenait pas de John Greenwood au lycée, il avait rigolé, il avait jugé, il avait insulté son couple avec Anthea et elle l’avait frappé bien plus fort qu’elle ne l’aurait voulu. Elle lui avait cassé la pommette d’un  coup de poing qu’elle n’aurait jamais imaginé aussi puissant. Ça avait été la première fois qu’elle avait blessé quelqu’un avec son pouvoir, mais il n’était pas mort et il l’avait mérité. Elle n’avait jamais tué personne contrairement à ces monstres qui prétendaient vouloir le bien de l’humanité. Ils avaient tué son père, lui, il avait été innocent, il n’était même pas comme elle, il n’était qu’humain et ils l’avaient abattu parce qu’il s’était opposé à eux pour lui sauver la vie. Ses mains se serraient à présent avec force autour de la tasse brûlante qu’elle tenait. La chaleur qui irritait sa peau était une moindre douleur comparée à celle qui s’était emparée de son être. « Je vais leur montrer ce que ça fait quand je deviens dangereuse. » L’éclat bleuté de son regard s’était assombri au possible, elle pensait chacun de ses mots, elle n’avait pas le choix, elle devait se battre si elle voulait se battre, les personnes comme elle devait se battre pour survivre, c’était ce qu’elle ferait. D’un geste lent, Anthea attrapa la tasse qu’elle avait entre les mains pour venir la poser sur la table basse et sans un mot, elle l’embrassa. Elle savait ce qu’elle faisait, si contrairement à son amie elle n’était pas une dégénérée, elle semblait avoir toujours eu un certain pouvoir sur elle, elle pouvait la calmer, apaiser chacun de ses maux d’un baiser, faire taire chacune de ses peurs d’une caresse et là, elle avait besoin qu’on apaise cette colère qui était en train de s’emparer d’elle et il n’y avait que les bras d’Anthea qui pouvaient réaliser un tel miracle. L’apaiser au moins le temps d’une nuit passée en sa compagnie, quelques heures seulement, cette fois, c’était trop fort, elle était sérieuse, elle allait se battre.

woodway, texas (2015).
« Non, non, non … » d’un pas tremblant, la blonde passa sous le bandeau de sécurité de la police. Elle montra rapidement son badge pour qu’on la laisse passer avant de s’avancer sur ce qui était devenu un champ de ruine. C’était un vieux bâtiment, derrière, elle entendait parler d’une simple fuite de gaz qui aurait facilement pu commettre autant de dégâts. Elle savait que ce n’était pas le cas. C’était criminel, mais puisqu’il s’agissait d’un acte venant des hunters, le maire de la ville ferait en sorte que ce ne soit qu’une simple fuite de gaz. Elle regardait la scène le souffle coupé. Elle aurait dû être dans cette pièce elle aussi, c’était elle qui avait monté ce groupe pour tenir tête aux hunters, c’était sa folie, ses envies de vengeances qui avaient mené ces gens dans cette pièce. Elle aurait dû y être puisqu’elle y était à chaque fois qu’il y avait une réunion. Elle était à l’origine de se massacre parce qu’elle les avait mené jusque là mais aussi parce qu’elle avait présenté les lieux de nombreuses fois à celui qui avait posé les explosifs. Comment pouvait-elle être aussi stupide ? Elle avait fait confiance à Cesare à la minute où elle avait croisé son regard. Il était comme elle, c’était ce qu’elle croyait. Elle s’était trompée. Elle l’avait aimé, elle s’était perdue dans ses bras, dans son lit et il avait tué ses amis. Comment avait-il pu faire une chose pareille ? Ils étaient les siens, ils étaient comme lui et il les avait tués. Elle    ne pouvait pas comprendre comment un transmutant pouvait tuer les siens pour la cause des hunters. Ça n’avait pas de sens. Elle se sentait le maudire à présent, son cœur semblait déchirer entre deux sentiments complètement opposés. Elle ne pouvait pourtant plus l’aimer après ce qu’il avait fait. Il avait tué ces gens. Pourquoi ? Pour la sauver elle ? Foutaise, elle aurait préféré mourir que de voir tous ces gens mourir. Une vie contre celle d’une dizaine de personne ce n’était pas grand-chose. Les parents DeMaggio avaient pourtant respecté leur part du marché, ils l’avaient laissée partir, pour le moment en tout cas. Ils savaient ce qu’elle était et ils étaient des hunters. Cette explosion était vaine, Cesare avait détruit ces vies pour rien du tout et c’était elle qui devait porter le poids des morts sur ses épaules, parce qu’elle les avait conduit jusqu’ici, parce qu’elle avait fait confiance à Cesare. Un à un, on tirait des corps des décombres, elle reconnaissait facilement ceux qui n’étaient pas complètement brûlés, elle connaissait leurs vies, leurs familles et elle avait tout détruit. Elle n’avait pas posé les explosifs mais c’était tout comme. Elle était la complice de Cesare. Avançant vers les brancards qui transportaient les corps couverts d’une couverture, elle vit une main glisser de sous le drap. Des doigts fins qui lui étaient familiers et à l’un deux, une bague qu’elle ne pouvait que reconnaitre, elle la lui avait offerte bien des années plus tôt. « Thea. » Sans plus attendre, elle se précipita vers le brancard, stoppant dans leur élan ceux qui s’en occupait. Elle retira le drap pour reconnaitre le visage de sa meilleure amie, malgré les brûlures qui recouvraient son corps à certains endroits. « Non, Thea. Non ! » C’était inutile et pourtant, elle secoua le corps sans vie de son amie. « Réveille toi Thea, je t’en supplie ! » Elle était morte, elle n’allait pas se réveiller. « Thea ! » Elle criait à présent, venant brisé le silence morbide qui s’était installé sur les lieux. Elle sentit une poigne de fer s’emparer de ses épaules et malgré toute la force dont elle pouvait être dotée elle ne trouva pas le moyen de résister. « Saddler ! » A travers les larmes qui couvrait son visage elle reconnu les traits de l’un de ses collègues, celui qui venait de la tirer en arrière pour la faire lâcher le corps d’Anthea. Elle s’était promis de ne jamais craquer devant ses collègues, elle valait mieux que ça et pourtant, elle ne pouvait pas retenir ses larmes. « Je la connais. » Les yeux humides, discernant à peine les traits de son collègue elle essayait pourtant d’attraper son regard. « Je les connaissais tous. » Elle était à peine consciente qu’elle devrait expliquer tout ça à un moment, elle avait juste besoin de parler or, tous ses amis étaient morts à présent, il ne lui restait plus personne.

woodway, texas (2015).
« Ils sont morts Cesare ! Ces gens qui te faisaient confiance, ils sont morts ! » Ils lui avaient fait confiance parce qu’elle leur faisait confiance. C’était autant de sa faute à elle qu’à lui, mais face au jeune homme, elle n’avait tellement de rancune qu’elle se devait de tout lui cracher à la figure. « Je te faisais confiance. Tu aurais dû les sauver et me laisser mourir ! » Elle pensait chacun de ces mots, elle avait perdu des amis au milieu de ces flammes, elle avait perdu Anthea et elle se sentait incapable de continuer sa route sans elle. Elle n’avait plus personne, pas même Cesare, elle l’avait aimé lui aussi, mais c’était fini. Tous ceux qu’elle avait aimés étaient morts à présent. Qu’importait que Cesare respire encore, pour elle il était mort. Les larmes naissaient aux coins de ses yeux mais elle s’interdirait de pleurer devant lui, il ne méritait même pas qu’elle détruise son maquillage, il ne méritait pas non plus qu’elle pose encore son regard sur lui et c’était la dernière fois qu’elle le ferait. « Tu es comme eux, tu ne vaux pas mieux qu’eux, tu n’es qu’un meurtrier. » Encore un qui se fichait de détruire des vies innocentes, il ne valait pas mieux que ceux qui avait tué son père, il ne valait pas mieux que ses parents. Il était peut-être même pire. Non content d’être seulement un meurtrier il était un traitre, un menteur. « Ce n’est pas terminé, tu pourras dire à tes parents qu’ils auraient mieux fait de me tuer quand ils en ont eu l’opportunité, parce que ce n’est pas fini. Je n’ai pas terminé. » Elle allait continuer à lutter contre les chasseurs, elle allait continuer à se battre parce que le combat en valait la peine et parce qu’elle n’avait de toute façon plus rien à perdre. Ceux qu’elle aimait étaient morts, elle était seule et c’était sans doute mieux comme ça, elle allait rester seule pour poursuivre son combat et elle mourrait en luttant pour ce qu’elle pensait juste. Sans ajouter un mot, elle tourna les talons, si elle devait revoir Cesare plus tard, ce serait en tant qu’ennemis à abattre.

woodway, texas (2015).
Elle était enceinte. C’était une mauvaise nouvelle, une malédiction même. C’était l’enfant d’un tueur qu’elle portait dans ses entrailles et elle n’avait pas le courage d’y mettre un terme. Elle continuait sa vie en l’ignorant ce bébé en elle. Y avait pas grand monde qui savait. Y avait Cesare, parce qu’elle le lui avait balancé à la tronche l’autre soir, quand il était venu lui faire plein de reproches, parce qu’elle avait fait explosé un bâtiment. Elle au moins, elle n’avait tué personne, un détail qui semblait échapper à l’esprit du jeune homme. D’eux deux, il était celui qui avait le plus de sang sur les mains. Il était un hunter, et elle ne savait pas Isolde, si pendant tout ce temps, il s’était juste fichu de sa gueule, s’il s’était servi d’elle pour arriver à éliminer une poignée de transmutants. Il avait sacrément dû la prendre pour une conne quand même, elle avait ses beaux discours, ses beaux conseils, elle l’andouille qui disait ‘je t’aime’ à un homme qui n’en avait rien à foutre de sa tronche. Comment est-ce qu’elle avait pu tomber amoureuse de lui hein ? Elle l’avait invité dans sa vie, elle lui avait livré son histoire, son passé, ses peines et lui, est-ce qu’y avait eu un semblant de vérité dans ses mots ? Elle n’en savait rien et Cesare, il ne faisait rien d’autre que de l’engueuler, comme s’il en avait encore le droit. Oh, il était ‘désolé’ qu’elle soit enceinte. Ça lui faisait une belle jambe, mais en attendant c’était elle qui allait devoir assumer tout ça. Ça la rendait folle de rage Isolde, tout l’agaçait au point que c’était elle qui explosait. Y avait Cesare et y avait le reste du monde, toujours aussi dégueulasse. Elle allait la cramer, cette ville si c’était là qu’elle devait en arriver et déjà, elle avait quelques personnes avec elle, prête à la suivre dans ses projets, dans cette guerre qu’elle avait déclaré aux hunters, quelques soirs plus tôt en faisant sauter la mairie de la ville. Elle laissa échapper un soupire, alors qu’on frappait à la porte de son appartement, la poussant à abonner les dossiers qu’elle était en train d’étudier. Pourtant en ouvrant la porte, elle tomba de haut. C’était Anthea, elle était là. Sa meilleure amie, celle qui était morte dans le bâtiment que Cesare avait fait exploser. Elle ne voulait pas y croire Isolde et pourtant, un miracle, ou du moins, un transmutant, lui avait ramené sa meilleure amie. C’était rassurant, enfin quelque chose de bien dans sa vie, mais ça ne calmait pas la fureur dans ses veines.

woodway, texas (2016).
Cesare, il était cette problématique qui ne quittait pas sa vie. Peu importait sa volonté de l’oublier, y avait toujours son cœur qui luttait au fond de sa poitrine, pour se souvenir de Cesare et de tous les bons moments qu’ils avaient pu passer ensemble. Elle devrait le haïr pour ce qu’il avait fait, ignorer ses peines, ignorer ses mots et pourtant elle n’y arrivait pas. Il avait accusé, elle et son groupe de transmutants, d’être responsable de la mort de sa sœur. Il était celui qui avait tué des gens, ses amis à elle, tout autant que ses amis à lui et c’était elle qu’il venait tenir pour responsable de la mort de quelqu’un. Elle n’arrivait pas à se résoudre à le laisser penser ça d’elle, comme si elle avait besoin qu’il la voit comme quelqu’un de mieux que ça. Qu’est-ce qu’elle en avait à faire pourtant, de l’avis de Cesare hein ? Elle n’arrêtait pas de se poser la question et pourtant, elle continuait de vouloir lui prouver qu’elle était innocente. Elle voulait qu’il creuse dans la bonne direction, dans le fond, elle voulait qu’il puisse comprendre ce qui était arrivé à sa sœur, et ça prouvait bien qu’elle se souciait de lui plus qu’elle ne voulait bien l’admettre. Elle avait constitué tout un dossier qui déculpabilisé son groupe et évidemment, comme à chaque fois qu’elle se trouvait nez à nez avec Cesare, ça avait fini en combat de coq. Jusqu’au moment où les contractions avaient commencées, la panique s’était imposée avec elle. Elle ne savait pas comment géré un bébé, encore moins toute seule. Cesare, il avait été là, il l’avait rassurée, pour la première fois depuis plusieurs longs mois, elle s’était sentie apaisée, malgré la douleur qui lui tordait les entrailles. Il l’avait accompagnée à l’hôpital et même si elle avait été toute seule dans cette salle, y avait eu Cesare, dans un coin de sa tête et puis y avait eu Cesare plus tard, dans les traits de la petite fille qu’elle avait serré dans ses bras, Cesare, il était toujours là, dans un coin de ses pensées, mais aussi, quelque part dans son cœur, et ça ne s’en allait pas.

woodway, texas (2016).
Il l’avait tuée. Anthea était morte, encore. Cette fois elle ne reviendrait pas, elle en était certaine, Isolde. C’était de sa faute, c’était pour l’atteindre elle, qu’il l’avait tuée. Rafael DeMaggio, le père de Cesare. Longtemps, elle avait blâmé Cesare, alors que c’était son père le monstre, le tueur. Il lui avait pris sa meilleure amie, mais son père aussi, des années plus tôt. Maintenant qu’elle avait tout pardonné à Cesare, elle craignait qu’il le lui prenne, lui aussi. Ils ne pouvaient pas être ensemble, Cesare et elle, parce qu’il avait fait le choix, de retourner auprès de sa famille, pour apprendre qui avait tué sa sœur. Elle craignait pour sa vie à Cesare. Elle voulait changer les choses, elle voulait sauver cette fichue ville. Elle avait voulu destituer le maire actuel de sa position et avec son groupe, elle avait trouvé le moyen de faire ça. Elle aurait dû s’arrêter là, mais sans Cesare, sans Anthea pour l’arrêter, elle était allée plus loin que ça. Elle s’était présentée aux élections, convaincue qu’elle pouvait prendre sa place. Elle avait gagné, elle avait gagné ces fichue ces élections. Elle allait pouvoir changer les choses et pourtant, elle n’avait même pas commencé son discours que le bâtiment avait explosé, encore une fois. C’était sans les cendres qu’elle avait ouvert les yeux, y avait  des corps partout, du feu, des cris, l’air était difficile à respirer, elle avait mal partout. Elle pensait à Cesare, elle ne l’avait pas vu depuis des mois et elle n’aurait même pas l’occasion de lui dire au revoir. Elle pensait à Clara qui allait perdre sa mère alors qu’elle n’était qu’un tout petit bébé. Merde, elle ne pouvait pas crever ici, elle voulait revoir sa fille, l’homme qu’elle aimait alors elle n’allait pas mourir ici, elle avait gagné ces élections, elle irait jusqu’au bout de ses projets et cette ville, elle allait changer.

woodway, texas (2017).
Quitter Woodway, c’était plus difficile qu’elle ne l’avait pensé. Toute sa vie, elle l’avait passée ici et elle avait cru que les choses pourraient se passer comme elle le voudrait. Elle était heureuse, avec Cesare, qu’elle avait épousé quelques mois plus tôt, avec leur fille et le deuxième bébé qu’elle attendait. Tout semblait idéal, mais elle avait été trop ambitieuse, trop optimiste. Elle avait cru qu’elle pourrait changer cette ville, mais ça allait bien au-delà de la ville, c’était l’état, c’était les mentalités inscrites dans les esprits depuis toujours. La ville semblait avoir fait quelques progrès depuis qu’elle était maire, mais maintenant, c’était fini. Elle n’avait plus d’autre choix que de laisser tomber. Y avait eu cette histoire avec Clara à la crèche, elle aurait manifesté un don de transmutant et finalement, on ne lui en avait pas dit plus, ça ressemblait presque à une stupide excuse, parce que depuis peu, la petite avait été dépistée comme possédant le gène mutant et ça se savait, ça faisait peur aux autres parents et aux gens de la crèche alors, Isolde, elle avait l’impression que c’était juste une excuse pour virer Clara de la crèche. Mais rapidement, on lui avait rappelé cette loi, comme quoi aucun transmutant ne pouvait utiliser son pouvoir en publique, mais merde, Clara, elle avait à peine seize mois, quoi qu’elle ait fait, elle n’avait certainement pas fait exprès. On en voulait rien entendre et rapidement, il fut question de la vacciner, pour rassurer les autres, pour faire respecter la loi. Il était hors de question qu’on administre ce vaccin à sa fille, c’était beaucoup trop dangereux, personne ne savait les effets que ça pourrait avoir. Si elle était trop jeune pour y résister ? Si ce vaccin la tuait, ou la plongeait dans le coma ? La rendait très malade ? Non, être transmutante, ce n’était pas une tare et Clara, elle vivrait mieux avec ça qu’avec n’importe quel effet négatif dû au vaccin. C’était hors de question de la faire vacciner, c’était au moins un sujet sur lequel ils s’entendaient, Cesare et elle, alors leur seule solution, ça avait été de partir, de laisser Woodway derrière eux pour aller quelque part où les gens seraient plus tolérants. Isolde, elle ne connaissait que Woodway, alors partir, c’était difficile, elle s’était accrochée à cette ville plus que de raison. Mais c’était Clara qui comptait le plus à ses yeux, alors tant pis pour Woodway, tant pis pour ses projets, maintenant, c’était une nouvelle vie qui l’attendait, à l’autre bout du monde, mais tout irait bien, tant qu’elle était avec son mari et leurs enfants.
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(isolde), we're still breathing.

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