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 Kill the closest snake first (Asriel)

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Merida Fawks
Merida Fawks

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âge du perso : vingt cinq ans, elle a perdu de son côté pétillant, et ce ne sont pas les années qui le lui ont pris.
Emploi : barmaid, elle frime à faire tourner les bouteilles dans ses mains, elle est l'oreille attentive derrière le comptoir.
MessageSujet: Kill the closest snake first (Asriel)   Kill the closest snake first (Asriel) EmptyMar 21 Nov - 12:14

Kill the closest snake first

Toute les armes possibles étaient passées en revue dans ses idées. Le poison avait sa grande faveur, mais l'impersonnalité lui semblait trop douce comparée à l'atteinte qu'il avait eu à l'encontre des siens et d'elle-même. Il restait aussi la possibilité qu'il s'en sorte, parce qu'il n'était pas n'importe qui, il esquiverait la mort et ça en serait fini pour elle. Il fallait que ce soit rapide, qu'il soit mort avant qu'elle ne quitte son cadavre dépourvu de vie. Elle voulait ça.
Hargreaves. Elle se doutait qu'il changerait de nom. Et ces fois où elle l'avait apperçu de loin, cachée au fond de la vieille voiture qu'elle s'était payée tant bien que mal, elle l'avait trouvé plus vieux. Son regard sur lui avait changé sur lui. Toute ces années à lui faire confiance... Ca la dégouttait d'avoir été si naïve. Aussitôt qu'elle s'était arrêtée sur la nouvelle vie d'Asriel, elle avait noté le plus de ses habitudes sur un carnet. Un emploi du temps approximatif était tout tracé, et il restait cet espace temps qu'elle pouvait exploiter. Alors elle s’exécuta. Elle avait déjà fait réserver une chambre sous un autre nom, le meilleur moyen d'entrer et d'accéder aux portes des chambres, et par conséquent, de l'appartement d'Asriel. Brune, un look différent, elle joue les timides qui baisse la tête, tout en restant assez banale pour qu'on ne la remarque pas. Elle prend sa chambre à l'heure où elle sait qu'il n'y sera pas. Et ensuite, tout est beaucoup plus simple. Elle avait repéré son appartement. Il ne lui fallut pas longtemps pour y pénétrer, quelques techniques suffisent à passer les portes. Quand-bien même aurait-il eu une alarme, qu'elle aurait trouvé comment la désactiver. Aujourd'hui, Merida est prête à tout, l'adrénaline pourrait même lui faire faire des tas d'erreurs, mais elle n'y pense pas. Son cerveau tourne à plein régime, la surchauffe n'est pas loin. Monsieur ne s'embête pas dans son petit hôtel de charme. Les meurtres paient bien. Elle essaie de respirer calmement, mais rien que le fait d'être ici l'en empêche. L'appréhension se montre alors qu'elle imaginait déjà que ce serait un jeu d'enfant. L'arme sortie de son sac en bandoulière, elle le charge avant de placer avec assurance, le silencieux qui lui permettrait de maintenir la discrétion une fois qu'elle aurait fait le travail. Il n'y a plus qu'à retirer la sécurité tout de suite, pour ne pas l'oublier dans le feu de l'action. Oui, le choix de l'arme n'est pas très inventif. C'était banal mais rapide. Il entre, elle tire, elle part. Il n'y a aucune place à l'erreur là-dedans. Merida commence à regretter le poison. Peu importe, il est trop tard. Elle se repasse le film en tête plusieurs fois, sentant son courage à rude épreuve. C'est à peine maintenant qu'elle commence à compter les minutes qui la séparent du moment qu'elle attend. Ses pensées commencent à dévier alors qu'elle entend bouger quelque part dans les couloirs. Oh mon dieux, c'est lui. C'est ce qui frappe son esprit alors qu'elle vient se placer près de la porte. Il est dangereux, si ce n'est pas elle qui le tue, ce sera lui. Elle n'a pas le droit à l'erreur. Merida est prise dans son schéma. Elle n'a qu'à le laisser entrer et tirer. La suite des événements après la mort d'Asriel, ne lui parvenait pas. Un vide infini en guise de projet. Qu'allait-elle faire ensuite ? En attendant, elle faisait honneur à son père en étant ici, une arme chargée entre les mains, prête à faire feu dès qu'il entrerait. Une clé tente de faire ouvrir la serrure qu'elle a déjà crocheté, mais pas refermée derrière elle. Erreur numéro une. La porte s'ouvre, et dès qu'il fut à l'intérieur, appartement encore ouvert sur le couloir, la rapidité du geste lui fait coller le silencieux sur la tempe de l'homme. L'heure a sonné. Erreur numéro deux : elle n'a juste pas encore appuyé sur la détente.
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Asriel Hargreaves
Asriel Hargreaves

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âge du perso : Ca fait quelques années qu'il préfère ne plus compter, mais le chiffre s'élève à 116. Il a 116 ans et en paraît encore la quarantaine.
Emploi : Propriétaire et gérant d'un petit hôtel sur Mission Hill, l'Ivy Hotel.
MessageSujet: Re: Kill the closest snake first (Asriel)   Kill the closest snake first (Asriel) EmptyVen 24 Nov - 18:19

kill the closest snake first
Merida & Asriel

Asriel aurait aimé rester couché ce matin. Le seul fait de s’asseoir au bord de son lit avait été une épreuve, et il avait mis un temps fou pour se lever. Il fallait bien affronter la journée, il n’était pas encore au seuil de la mort et ne voyait donc aucune raison de s’accorder une grasse matinée. Il avait tout de même eu une pensée amère pour tous les vieillards du monde, tous ceux qui subissaient quotidiennement cette torture. Ah, il s’était senti tout-puissant pendant si longtemps, sans même s’en rendre compte … Ce n’était que maintenant qu’il réalisait à quel point ses pouvoirs avaient rendu sa vie confortable. Il y avait eu des mauvais côtés, beaucoup de mauvais côtés, mais la vie quotidienne était largement plus agréable quand il n’avait mal nulle part, quand sa tête restait lucide à toute heure, quand il ne se souciait pas des inconvénients physiques … C’était bel et bien terminé ce bon temps, et peu à peu il devenait le vieil homme qu’il était tout au fond. Il ne voulait pas être un vieil homme, et il voulait encore moins précipiter la transformation. Il combattait les effets du vaccin de toute sa volonté, en espérant que ce soit suffisant. Il n’était plus doté d’une jeunesse quasi-éternelle, mais tant pis. Il ferait avec. Il se le répétait tous les jours depuis cette fameuse soirée où il avait été vacciné, il se forçait à se lever, il essayait d’ignorer les signes si évidents. Aujourd’hui, c’était sa concentration qui s’était envolée. Ses pensées s’enfuyaient constamment, et ça devenait pire quand il tentait de les retenir. Il s’était néanmoins rendu chez ses fournisseurs pour ses rendez-vous habituels, et s’était patiemment forcé à écouter chaque mot, à retenir chaque transaction. Il avait fini par boucler sa journée sans aucune crise majeure, mais les efforts l’avaient épuisé. En rentrant à l’hôtel, il pensa avec un rictus ironique qu’il pouvait s’estimer heureux. Ce genre de détail infime n’avait pourtant rien de glorieux, mais il se contentait de peu …

Il entra dans le hall et déposa une liasse de documents devant sa réceptionniste, puis échangea avec elle quelques informations sur les livraisons à venir. Elle lui fit ensuite un point sur la journée, sur les réservations, sur les clients déjà arrivés, et Asriel hocha distraitement la tête. Il était encore très tôt, mais il était fatigué et ne se souciait pas vraiment de savoir quelles chambres étaient prises et lesquelles ne l’étaient pas. Il avait surtout envie de s’asseoir et de fermer les yeux. Voire même de se coucher, mais il entendait avec tellement de netteté dans sa tête la voix de Mrs Dockery, la première femme qu’il ait servi, geignant qu’elle allait s’allonger un moment pour se reposer … Pour lui, s’allonger avant la fin de la journée était une perte de temps réservée aux oisifs. Et aux vieillards. Il n’était ni l’un ni l’autre, il ne s’accorderait donc pas de sieste. Mais lire un livre par contre, ça le tentait bien. Il monta les escaliers, salua une cliente en la croisant dans un couloir, et s’arrêta pour déverrouiller la porte de sa chambre. Sa clé tourna dans le vide et il fronça les sourcils. La femme de chambre n’avait pas sa clé et il faisait lui-même le ménage dans son appartement. Avait-il oublié de fermer en partant ce matin ? Il n’en avait aucun souvenir … C’était improbable, il ne sortait jamais sans fermer derrière lui. Préoccupé par la possibilité que sa raison décline au point d’en oublier ce genre de détail, il ouvrit la porte et pénétra à l’intérieur. Une fraction de seconde plus tard, un objet froid, reconnaissable entre mille, se posait sur sa tempe.

Asriel se serait peut-être laissé surprendre, abruti par la fatigue, s’il n’avait pas trouvé sa porte déverrouillée. Le seul fait de réfléchir à son oubli lui avait éclairci les idées, au moins temporairement. Et c’était bien suffisant. D’un geste vif, il repoussa l’arme pointée sur lui, attrapa le poignet de son assaillant et le lui tordit. Il nota le peu de résistance que sa main rencontra et sut qu’il avait toutes les chances de maîtriser sans agresseur avant même de le regarder pour le jauger. Toujours dans l’obscurité, il repoussa la personne contre le mur, lui tordit plus violemment le poignet et l’attrapa par la gorge de son autre main. Ce faisant, il s’approcha suffisamment pour distinguer les traits de la personne, et ses yeux s’écarquillèrent de surprise. « Merida ! » Stupéfait, il lui lâcha immédiatement la gorge, mais il continua de lui serrer le poignet jusqu’à ce qu’elle soit forcée de lâcher l’arme, qui tomba sur la moquette dans un bruit sourd. Il lui lâcha ensuite et recula d’un pas, tâtonnant pour trouver l’interrupteur. Une fois la lumière revenue, il fixa la jeune fille, un soulagement intense le submergeant. « Tu es vivante ! » Il en oubliait presque qu’elle avait essayé de le tuer.


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Merida Fawks
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MessageSujet: Re: Kill the closest snake first (Asriel)   Kill the closest snake first (Asriel) EmptyDim 26 Nov - 1:51

Kill the closest snake first

Son doigt n'avait pas répondu à l'appel de son cerveau, ou peut-être était-ce l'inverse. Elle n'avait eu le temps de se figer qu'une seconde, pistolet à la main, c'était évidemment déjà de trop. Ridicule réalité ou ce qu'elle comptait comme question de courage s'était transformé en question de moralité, ou de capacité. Merida s'était retrouvée incapable, elle aurait appuyé, c'était certain, si elle avait eu le temps de se repasser l'image de sa famille détruite. En attendant, c'était son visage à lui qu'elle avait au bout de cette arme, le visage de celui qui l'avait élevée... comme un second père. Elle ne le distingua qu'à moitié, pourtant, il était si près, si proche de la mort. Elle, telle le bourreau qui exécute sans poser de question ou chercher de pourquoi, avait faillit à sa mission. Non, elle n'était pas comme ça, la soif de vengeance aidait à être sans cœur, et pourtant, ce cœur qui ne respirait qu'à la mort de cet homme, venait de refaire surface, pour la faire hésiter, comme si tout ce qu'elle avait prévu ne servait plus à rien.
La violence et la rapidité de ce qui s'en suivit la frappa de plein fouet. Bien sûr, elle se serait attendue à ce qu'il riposte. Elle n'avait cependant pas pris les dispositions d'un tel cas. Parce qu'à l'heure qu'il est, il aurait déjà du être couché sur le sol, quelques bouts de son crane et son sang sur le tapis, et elle, déjà disparue après les preuves essuyées. Si seulement elle avait entrepris de regarder plus de vidéos utiles pour se servir de cette maudite mutation... Elle n'était pas en position de se servir des coups de pieds qu'elle avait jugés bons en cas d'une attaque qui ne le concernait pas lui spécialement. Il lui tord le poignet sans ménagement, lui serre la gorge. Elle sent le moment où elle perdra tout le contrôle qu'elle n'a déjà pas sur lui. Il n'a plus qu'à serrer, serrer jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus respirer, la tuer, et s'enfuir de ce petit 'empire' qu'il s'est battit en arrivant ici. Il n'y aurait pas grand chose de différent avec ce qu'il a fait à son père. Merida laisse échapper une plainte douloureuse lorsqu'elle sent qu'elle n'a pas le dessus. Sa main gauche, celle avec laquelle elle est le moins adroite, avec laquelle elle a le moins de force, mais la seule qui lui reste de libre, tente de donner des coups désespérés. L'autre s'accroche autour de la crosse de l'arme, tel le dernier fil de sa vie. La douleur ne dirige pas le peu de résistance qu'elle montre. Les membres malmenés, de par la danse, elle en connait la douleur, comme si cette dernière ancré en son corps, ne l'atteignait plus comme avant. Il y a juste cette honte et la douleur morale, qui l'empêchent d'avoir autant mal au poignet qu'elle le devrait, et si au coin de son œil, une larme semble se former, c'est seulement le résultat de la stupidité des actes qui l'ont conduite à échouer, qui fait cela. Le manque d'air ne doit pas y être pour rien. Elle n'est pas habituée à être la victime, Merida. On a jamais fait plus que de lui coller une gifle bien méritée. C'est là le seul mal qu'elle a subit. La moindre pression sur son cou se fait ressentir intense. Son cerveau semble avoir prit congé, avoir ôté le peu de la lucidité qui a survécu à la colère de la jeune Fawks, parce qu'elle le juge du regard, avec mépris, alors qu'il n'aurait qu'à resserrer ses doigts autour de son cou pour qu'elle ne cède.
Ses doigts se desserrent en même temps qu'Asriel la lâche. Parce que c'est bien lui. Elle refuse encore de mettre ce prénom sur le traitre qu'il est, comme s'il ne le méritait plus. Asriel, c'était la personne de confiance à qui elle aurait pu tout dire, à qui elle a confié des choses qu'elle n'a pas même répété à son paternel. Elle ne comprenait pas qu'on puisse trahir quelqu'un aussi profondément qu'il l'avait fait avec sa famille qui lui avait accordé toute confiance. Pour elle il n'avait plus rien d'Asriel Bates – qu'il n'avait jamais été en réalité. Il pouvait l'avoir lâchée, s'être éloigné, elle restait une nouvelle fois figée, le regard meurtrier, le visage plein de rage, si bien que si elle avait la capacité de réfléchir un peu, elle se demanderait comment il a pu la reconnaître, elle qui n'a jamais porté ces traits si haineux, bien que le mot ne soit pas assez fort pour exprimer ce qu'elle ressent. « Tu es vivante ! » Si elle était vivante ? Elle reprenait son souffle, se tenait la gorge, et oublia l'espace de quelques instants qu'il y avait encore l'arme dormant au sol, prête à agir, elle, contrairement à Merida. « Déçu ?... » Elle ne cherche pas même à savoir si ce qu'elle avance est vrai ou non. Dans son fort intérieur, elle est certaine qu'il est surpris, déçu, et qu'il trouvera une solution au problème qu'elle est. Elle expire plus fort. La mort semblait ne pas vouloir frapper. Plus de peur que de mal, ce n'est pas sa gorge qui souffre, mais son poignet, à s'en demander s'il ne lui a pas entorsé. « J'aurais du être morte mais tu as mal fait ton travail, c'est ça ? Alors qu'est-ce que tu attends ? » De sa voix ne transparait aucune affection, rien de plus que l'aversion profonde qu'elle ressentait pour lui depuis des mois. « Tu as peur pour ta petite réputation ? » L'arrogance sonne plus mauvaise que de coutume. Et sa colère l'essouffle, en plus de l'épreuve qui lui a engourdit les muscles. Dans sa tête commence à cheminer la question fatale qu'elle se fichait jusqu'ici d'en connaitre la réponse. « Pourquoi ? » qu'elle dit finalement à voix haute presque malgré elle. La raison lui donnerait le courage de prendre ce pistolet, de tirer sans crier garde comme précédemment.
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